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Dominique Aegerter réalise un doublé en Espagne et augmente son avantage au championnat du monde. Stefano Manzi remet Triumph sur le podium.

Elisabetta Lubrani  / Corsedimoto.com

La photo d’ouverture est un condensé de la saison de Supersport : « Les gars, où êtes-vous ? ». Dominique Aegerter s’en sort, perdant à chaque fois des adversaires en cours de route. La deuxième course sur le circuit de Catalunya a été une copie fidèle de celle de la veille. Le Suisse, âgé de 32 ans, les a laissés se défouler un peu, puis lorsque le groupe s’est étiré, il a planté une flèche et s’est envolé en tête. Pour y rester jusqu’au drapeau à damier. Les comptes sont éloquents : en seize courses, Dominique Aegerter a récolté douze victoires et quatorze podiums. Les deux seuls zéros sont une conséquence de la folie de Most, lorsqu’il a simulé une blessure grave après une chute au premier tour (dont il n’était pas responsable) afin de faire suspendre la course. Sans cette erreur, qui lui a coûté la disqualification de la course et donc 50 points potentiels, il aurait déjà le titre en main.

S’échapper vers la victoire
Ce mauvais weekend sur le sol tchèque est désormais effacé. Aegerter a renoué avec la victoire et, à huit courses de la fin, il compte désormais 36 points d’avance sur Lorenzo Baldassarri. Le pilote de Romagna avait bien résisté samedi, luttant contre la douleur résultant du mauvais vol dans la Superpole. Mais cette fois, il a raté le train, terminant en quatrième position après avoir également cédé la place à Stefano Manzi et Can Öncü. Maintenant, ça se corse, même si la route est longue et que, comme nous l’avons vu à Most, tout peut arriver.

Bravo Manzi !
L’ancien pilote de Moto2 a remis Triumph sur le podium, répétant la deuxième place qu’il avait déjà célébrée à Most. Cela a une plus grande valeur, car la dernière fois, il n’y avait pas de Dominique Aegerter. Le trois cylindres britannique se développe, au milieu de hauts et de bas prévisibles, et s’attaque à une Ducati qui n’a toujours pas trouvé le moyen de compenser les limitations techniques imposées à la V2 955.

 

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Elisabetta Lubrani

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