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Il fut un temps où les GP motos et F1 partageaient les mêmes circuits, mais il n’y en a plus cette année que quatre communs : Austin, Barcelone, Spielberg et Silverstone. Le problème est que les F1 « fripent » le revêtement en le gondolant en raison d’un poids, d’une adhérence et d’une surface de gomme en contact avec le sol nettement supérieurs.

Cela ne dérange pas les F1, mais par contre déséquilibre plus que nécessaire les motos au freinage et en entrée de courbe. Le Circuit of the Americas a été inauguré en octobre 2012 et reçoit depuis, chaque année, les GP sur deux et quatre roues. En prévision du Grand Prix des Amériques de MotoGP de cette année, le 22 avril, les organisateurs de l’événement essaient d’atténuer les défauts de la surface de la piste en utilisant des racleurs. Ils se concentrent sur les deux premiers secteurs, du virage 1 au virage 12, ainsi que sur l’extrémité de la ligne droite.

En 2017, Valentino Rossi avait expliqué que les tentatives précédentes pour remédier au problème avaient été infructueuses : « Trois endroits de la piste nécessitent des améliorations. Mais s’ils le font, ils doivent le faire correctement », avait-il déclaré. « Nous nous sommes déjà plaints de cela il y a quelques années et ils ont fait quelques travaux, mais pas de la bonne façon. Ils doivent se concentrer sur les zones où les imperfections sont plus grandes. »

Dani Pedrosa a précisé dans motorsport-total.com que « Sur la ligne droite arrière, il est difficile de contrôler la moto. Or quand vous arrivez là-bas, vous roulez à 300 km/h. Il est important qu’ils fassent quelque chose pour remédier à la situation, car si les choses empirent, il sera très difficile de piloter. »

Vidéo : Kevin Schwantz et Joe Roberts en promo pour le GP

Photos © Circuit of the Americas