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Jorge Lorenzo

Comme chacun le sait, Jorge Lorenzo n’est plus en activité en MotoGP, discipline qu’il a marquée par son palmarès et son statut éternel de légende des Grands Prix. Il dit aussi qu’il a non seulement laissé son empreinte dans le paddock mais également son ADN sur la piste puisqu’il se reconnait en Fabio Quartararo sur la Yamaha et Pecco Bagnaia sur la Ducati… Mais il reste un retraité qui doit s’occuper et il reconnait que tout va désormais moins vite, même en pilotant une Porsche, et ça n’a pas que des désavantages.

Lorsque Jorge Lorenzo se lance sur le sujet des choses de la vie, il arrive à être intarissable sur des thématiques qui occuperait le commun des mortels en quelques phrases. Dans un entretien accordé à motorbikemag, il raconte ainsi ce qu’est la retraite : « le temps passe vite » constate-t-il d’abord. « Tu cours un peu plus après lui quand tu es pilote, car tu regardes toujours vers la prochaine course, donc tu es toujours anxieux, car tu dois la préparer, t’entraîner le plus possible… Donc tout va très vite ».

Et puis tout s’arrête… « À la retraite, cela se passe un peu plus lentement, car vous pouvez faire des choses plus variées, vous amuser sans pression et sans trop penser à l’avenir. Peut-être que ça va un peu moins vite et c’est bien, parce que ça rallonge la vie d’une certaine manière ».

Pour Jorge Lorenzo, la retraite c’est de la nostalgie et du soulagement

Certes, mais arrive-t-on à décrocher de cette ivresse du compétiteur né qui a côtoyé les sommets ? « Tu as une part de désir ou de nostalgie pour les bonnes choses : pour les victoires, pour célébrer avec l’équipe, pour se sentir comme un vainqueur, pour gagner des championnats et l’importance que cela vous donne. Un peu nostalgique de ça » reconnait-il.

« Mais si vous le regardez froidement, vous avez un peu de soulagement que vous n’ayez pas à continuer à ressentir cette pression, à se mettre en danger en sortant sur la piste, la sollicitation brutale à laquelle nous pilotes sommes soumis au quotidien… Cette pression et cet effort continu. Un soulagement aussi. C’est-à-dire qu’il s’agit d’un mélange de sensations » termine Jorge Lorenzo, célibataire, sans enfant et fâché avec son père. Il passe donc aussi ce cap seul.

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