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Van der Mark

La première manche de la saison WSBK à Phillip Island avait envoyé les troupes BMW dans les cordes avec un résultat d’ensemble si déprimant que le patron du team satellite Bonovo avait réclamé à cor et à cris une réunion d’urgence avec l’état-major bavarois. Une semaine après, ce qui avait tous les ingrédients d’une retentissante crise a été comme pétrifié par cette performance du pilote officiel Michaël Van der Mark qui reprend sa place petit à petit en tant que spécialiste de la M1000RR après une grave blessure. Cinquième ce vendredi en Indonésie, battu d’un rien par tout de même la Kawasaki de Jonathan Rea, le Néerlandais soulage certainement le staff BMW qui attend la suite des événements indonésiens pour préparer ses éléments de réponse au patron de Bonovo…

On n’attendait certainement pas BMW à pareille fête au terme de la première des trois journées que Mandalika a réservé au plateau du WSBK pour qu’il puisse vivre sur l’île de Lombok, en Indonésie, la seconde manche de son championnat. Mais c’est bel et bien une M1000RR qui clôture le top 5 ce vendredi grâce au soldat Michael van der Mark. L’hirondelle néerlandaise fera-t-elle pour autant le printemps du constructeur bavarois qui semblait s’enfoncer dans une crise après le premier round à Phillip Island il y a une semaine à peine ?

La suite le dira, mais ce qui est pris n’est plus à prendre. Et pour tenter de comprendre la situation chez BMW, il faut écouter le héros du jour pour l’usine de Munich : « nous avons changé quelques petites choses sur la moto et ça fait vraiment du bien » dit le batave sur Speedweek. « Tout le monde sait que Phillip Island est un circuit très spécial et vous ne pouvez pas vraiment évaluer l’équilibre des forces en fonction des résultats là-bas. Il était déjà clair pour nous que nous aurions des problèmes avec la BMW en Australie. Mandalika est un circuit différent et en ce qui me concerne, ça marche bien ici ».

Michael van der Mark convaincu lors des essais libres

Van der Mark : « il n’est pas si facile de comprendre pourquoi cela fonctionne parfois et parfois non« 

Il ajoute : « la moto ne fonctionne de manière optimale que dans une fenêtre étroite et cela dépend aussi des caractéristiques du circuit. Il n’est pas si facile de comprendre pourquoi cela fonctionne parfois et parfois non ». Et il rappelle : « comme je l’ai déjà dit, je ne pensais pas que la course 2 à Phillip Island était mauvaise. Mon rythme n’était pas significativement pire que le groupe qui se battait pour la 4ème place. Maintenant, je suis cinquième et nous ne sommes pas loin ».

Alors que la plupart de ses collègues déploraient l’état de la piste, Michaël Van der Mark rappelait sur le sujet qu’il était du genre ancienne école : « il n’y a pas beaucoup d’action sur la piste le reste de l’année. C’est comme ça. Il est proche de la mer et de la plage, et tout le monde savait à quoi s’attendre le premier jour ». Puis il termine : « si nous pouvons continuer ainsi et nous battre pour une position similaire samedi, nous serons heureux ».

On rappellera les positions de ses trois autres collègues de marque : son équipier Scott Redding pointe dixième, Loris Baz de chez Bonovo 13è, juste devant son voisin de box et nouveau venu chez BMW cette année, Garrett Gerloff.

Michel van der Mark

WSBK Superbike Indonésie FP2 : chronos

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Crédit classement wsbk.com

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