Joan Mir a décroché une solide 7e place au Grand Prix d’Aragon, soit la course principale rapportant le plus de points. Le Majorquin exprime sa satisfaction dans ses déclarations post-course, tout en pointant les lacunes de la RC213V. Il se tourne avec espoir vers le test IRTA à venir demain lundi pour progresser.
Joan Mir quitte le Grand Prix d’Aragon avec le sourire. Une septième place obtenue à la régulière, dans une course où chacun a dû puiser dans ses ressources. Pour le Majorquin, ce résultat a valeur de récompense, voire de déclic.
« Dans notre réalité actuelle, c’est un excellent résultat. Je n’ai jamais été satisfait d’une 7e place… jusqu’à aujourd’hui », a confié Mir après l’arrivée. Sur un circuit où les Ducati ont encore imposé leur rythme, il a su se battre avec ses armes, en tirant le meilleur d’un package encore limité : « personne n’a vraiment fait d’erreur aujourd’hui, ce résultat est réaliste. J’ai tout donné. »
Mir a dû jongler avec la pression devant et derrière lui : « il y a des moments en course où tu sais que tu ne pourras pas doubler le pilote devant toi, mais tu sens que celui derrière pourrait te passer. C’est très difficile à gérer. Aujourd’hui, j’ai su le faire. » Malgré une moto moins compétitive, il a pu dépasser et se battre avec plusieurs rivaux réputés plus rapides.
Joan Mir : « cette 7e place doit devenir notre standard »
L’Espagnol évoque souvent un « puzzle » à reconstituer pour redevenir compétitif. Il précise désormais les pièces manquantes : « l’adhérence et le moteur. Ce sont les deux éléments qu’il nous faut encore améliorer. Mais on va se battre pour y arriver. » Demain, lors des essais, il espère pouvoir progresser dans ces domaines, même s’il reconnaît ne pas encore connaître le programme exact.
Mir se dit plus fort qu’en début de saison : « j’ai l’impression que je peux me battre avec les meilleurs en termes de freinage et d’entrée en courbe. C’est déjà une base. » Et si les performances en ligne droite continuent de le pénaliser, il reste lucide sur le chemin à parcourir : « cette 7e place doit devenir notre standard. À partir de là, on pourra viser plus haut. »
Face à Di Giannantonio ou aux KTM, Mir a montré sa combativité : « j’ai dû anticiper chaque attaque, choisir le bon virage, creuser l’écart. Si tu n’as pas une demi-seconde d’avance, tu sais qu’ils vont te repasser. » Un combat constant, stratégique, presque mathématique.
Mais finalement, le sentiment qui domine, c’est celui du travail bien fait. Joan Mir et son équipe Honda progressent pas à pas. Et le puzzle commence à prendre forme.
Course du GP d’Aragon MotoGP
Classement général MotoGP