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Pit Beirer

Pit Beirer le souligne : le paddock MotoGP est en ébullition à l’approche du TT d’Assen, et Jorge Martin, champion du monde 2024, est au cœur de la tempête. Absent de cette dixième manche en raison de blessures persistantes, l’Espagnol prépare son retour tout en menant une bataille contractuelle féroce avec Aprilia Racing. Un clash qui divise le paddock et fait trembler le marché des transferts !

Après un retour éphémère au Qatar, où une chute dramatique lui a valu un pneumothorax et des fractures multiples, Martin se concentre sur sa rééducation. Selon Speedweek, un examen crucial avec le Dr Mir à Barcelone est prévu le lundi avant le Grand Prix du Sachsenring (7 juillet). Si le feu vert médical est donné, Martin pourrait tester l’Aprilia RS-GP à Misano dès le lendemain, profitant d’un nouveau règlement autorisant une journée d’essai.

Mais le Sachsenring, avec ses freinages brutaux et son tracé exigeant, pourrait être trop risqué pour un retour immédiat. Brno, moins physique, est ainsi ciblé pour son comeback avant la trêve estivale, avec l’objectif de boucler la saison 2025.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Martin a largué une bombe : il veut quitter Aprilia dès la fin 2025, un an avant la fin de son contrat de deux ans à 8 millions d’euros. Invoquant une clause de performance – non respectée du fait de son absence dans le top 3 après le GP de France – Martin, épaulé par ses avocats, pousse pour une rupture, potentiellement assortie d’une indemnité. Honda est en pole pour l’accueillir en 2026, mais Aprilia ne l’entend pas de cette oreille. « Le contrat est valide jusqu’à fin 2026, et nous le respecterons ! » martèle la marque de Noale, qui refuse de lâcher son champion.

Photo de Mirco Lazzari gp/Getty Images

Pit Beirer : « ce genre d’action peut déstabiliser tout le paddock »

Dans le paddock, les avis divergent. Pit Beirer, patron de KTM Motorsport, tire la sonnette d’alarme dans une interview : « C’est inacceptable ! Les contrats doivent être respectés. Les constructeurs investissent des fortunes, et ce genre d’action peut déstabiliser tout le paddock. » Beirer craint un effet domino sur le marché des pilotes et prévient : « si ces pratiques se généralisent, les contrats et les salaires vont changer. Les pilotes risquent de se griller auprès des cinq constructeurs du MotoGP. Il faut qu’ils comprennent que ce type de comportement peut ruiner leur avenir

Du côté des pilotes et managers, la perspective est différente. Avec des carrières courtes, maximiser les gains est une priorité. Mais pour Beirer, contourner un contrat clair dépasse les bornes. Alors que Martin se prépare pour Brno et que les avocats affûtent leurs arguments, Assen s’annonce comme le théâtre d’un feuilleton brûlant. Martin rejoindra-t-il Honda, ou Aprilia parviendra-t-elle à le retenir ? Si le pilote veut rompre son contrat, Aprilia pourrait exiger une compensation financière substantielle. Mais en cas de litige, tout pourrait se jouer devant les tribunaux, avec des implications à long terme pour le fonctionnement même du MotoGP.

Des mots clairs de Pit Beirer, le patron de KTM Racing

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