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Pour la sixième année consécutive, l’avant-dernière course du Championnat du Monde MotoGP se déroulera sur le circuit international de Sepang, circuit conçu par Hermann Tilke et inauguré en mars 1999.

Situé à 85 km de Kuala Lumpur sur une plantation de palmiers de 260 hectares, ce circuit est le deuxième plus long du Championnat du Monde après Silverstone, et l’un des plus difficiles pour les systèmes de freinage MotoGP.

La Formule 1 a également couru ici, mais les freins des monoplaces étaient moins sollicités que ceux des motos. Il y a beaucoup de sections de freinage pour les MotoGP, et le temps passé à freiner est important. Ceci, combiné à la météo tropicale, rend la gestion des températures des freins cruciale. Lors de la course de l’an dernier, la température de l’air avait atteint 34°C (93°F) et le tarmac 53°C (127°F).

En 2016, la pluie avait joué un rôle clé en FP2, FP4, Q1, Q2 et même pendant la course : plusieurs pilotes avaient alors testé les disques carbone Brembo pour éliminer le problème des variations météorologiques et de la pluie intermittente. Guy Coulon avait été un précurseur dans ce domaine…

Selon les techniciens de Brembo, qui assistent 100% des pilotes MotoGP 2019, avec ses deux lignes droites, le circuit international de Sepang est très exigeant sur les freins. Sur une échelle de 1 à 5, il a obtenu un 5 sur l’indice de difficulté, le même score attribué à Motegi, Spielberg et Barcelone, même si le circuit japonais reste le seul où les disques de 340 mm sont obligatoires.

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La demande sur les freins pendant le GP

Sur le circuit international de Sepang, les voitures de Formule 1 utilisaient leurs freins huit fois par tour pour un total de 17 secondes, alors que les MotoGP les utilisent 11 fois, pendant 39 secondes.

Cela signifie que les freins des motos sont utilisés durant 32% de la course et ceux des monoplaces seulement 17%.

Les sections de freinage les plus exigeantes

Sur les 11 sections de freinage de la piste, quatre sont classées comme très exigeantes pour les freins, une est de difficulté moyenne et les six autres sont légères.

Le virage le plus difficile est le Pangkor Laut (#1) : Les MotoGP arrivent à 319 km/h et décélèrent à 70 km/h après avoir freiné pendant 293 mètres en 6,1 secondes.

La décélération de 1,5 G est importante et les pilotes doivent appliquer une force de 5,8 kg sur le levier de frein, parfois avec un doigt.

Le virage #15, qui est après la ligne droite de Penang, est également difficile : les MotoGP passent de 309 km/h à 67 km/h en 5,9 secondes grâce à la charge de 5,2 kg sur le levier de frein. La zone de freinage mesure 278 mètres et la décélération est également de 1,5 G.

Il y a deux autres virages où la distance de freinage est supérieure à 200 mètres : le virage #4 est abordé après de 202 mètres de freinage et le virage #9 201 mètres.

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Performance Brembo

Les motos équipées de freins Brembo ont remporté les 27 dernières éditions du GP de Malaisie disputées dans la catégorie reine, y compris celles organisées à Shah Alam et Johor.

De 2001 à 2006, les pilotes italiens ont remporté cinq courses consécutives : Valentino Rossi a remporté la victoire à quatre reprises et Max Biaggi et Loris Capirossi en ont remporté chacun une.

Honda a remporté cinq des sept dernières courses en Malaisie. Yamaha, en revanche, n’a pas gagné à Sepang depuis 2010.