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Champion du Monde Superbike pour sa seule et unique année dans la discipline en 2009, l’Américain a ensuite effectué trois saisons complètes en MotoGP. Dès sa première année en Grand Prix – alors obligatoirement au sein d’un team satellite – il s’emparait de la pole position à Indianapolis sur sa Yamaha Tech 3. En 2011, il obtenait son « bâton de maréchal » en remportant le Grand Prix d’Assen devant Casey Stoner, Andrea Dovizioso, Valentino Rossi, Nicky Hayden et Jorge Lorenzo.

Il devait hélas mettre un terme à sa carrière en 2013, alors qu’il roulait pour  Pramac Ducati, en raison de ligaments de l’épaule sectionnés. Ben est un des derniers pilotes à être passé du mondial Superbike à la MotoGP, avec Cal Crutchlow et Loris Baz, après Colin Edwards, Troy Bayliss, Ruben Xaus, James Toseland et d’autres.

Passer d’une catégorie à l’autre, selon Ben, « En tout cas, ce n’est pas impossible. La courbe d’apprentissage est assez raide quand on passe du Championnat du Monde Superbike à la MotoGP, où le niveau est plus élevé. Mais si quelqu’un comme Johnny Rea pouvait avoir assez de temps pour s’adapter et apprendre la moto correctement, il pourrait certainement rouler là où Cal roule. Mais il ne battrait pas Marc Marquez. »

« Les différences entre la MotoGP et le Championnat du Monde Superbike sont énormes. Il faut du temps pour apprendre. Les gars qui viennent de la Moto3 et de la Moto2 ont un net avantage. Il n’y a aucun doute à ce sujet. C’est à cause de la façon dont les motos fonctionnent. »

« Les pilotes de GP roulent sur des prototypes qui ne glissent pas autant que les Superbikes. Cela concerne des questions comme la vitesse en virage. Il y a des différences dans les trajectoires. Ces différences sont si importantes qu’il faut un certain temps pour s’y adapter. »

« Il est plus facile de pousser une Superbike à ses limites. Ensuite, il s’agit de savoir quel pilote peut dépasser la limite le plus souvent et à quelle fréquence. En MotoGP, la limite est extrêmement élevée. Vous devez travailler beaucoup pour trouver cette limite. »

« La Ducati Panigale V4 R du Championnat du Monde Superbike est plus proche d’une MotoGP qu’aucune autre moto ne l’a jamais été. C’est pourquoi Chaz (Davies) a dû se battre si fort. La puissance de cette Ducati et le châssis de la machine sont beaucoup plus proches de la MotoGP qu’auparavant. »

« Chaz et moi sommes des pilotes qui ne freinons que lorsqu’ils voient Dieu et remettent immédiatement les gaz. En MotoGP, ce n’est pas le style qui mène au succès. C’est une question de rythme, de vitesse en virage et de choses comme ça. C’est pourquoi j’ai dû me battre en MotoGP. »

Photos © Christian Bourget, Tech 3, Yamaha

Source : Motorsport-total.com