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Quid du WSBK ? C’est une question que se posent les décideurs qui, pour ce thème, ne joue pas la trêve des confiseurs. La période a beau être propice aux cadeaux, il ne semble pas que la catégorie réservée aux motos venues de la série ait été suffisamment sage pour qu’on lui en fasse. La faute à une fréquentation en baisse et à l’ombre grandissante d’un MotoGP clairement affichée comme la priorité. Le patron de Dorna, Carmelo Ezpeleta ne s’en cache pas. Mais il y a aussi des avocats pour la défense. Ainsi Loris Baz…

Loris Baz a éclaté sur la scène internationale grâce au WSBK. Officiel Kawasaki, il a ensuite lâché ce guidon de pointe pour en prendre d’autres moins huppés, mais pour le MotoGP. Trois saisons enrichissantes mais aussi une voie sans issue qui l’a ramené à ses premières amours. Le Français se refait à présent une santé sur une Yamaha privée du team Ten Kate qui, lui-même, se relance après avoir été lâché par Honda.

Le tricolore a donc fréquenté les deux mondes. Quel sentiment en tire-t-il ? Voici la réponse, différente d’une vision globale faite d’une première division, pour les Grands Prix, et d’une seconde, pour le WSBK, dépeinte par Carmelo Ezpeleta : « il y a vraiment deux championnats très différents » insiste Loris. « Le WorldSBK n’a pas beaucoup changé de 2014 à 2018. Il y a toujours moins de personnes qui viennent assister aux courses de Superbike que le MotoGP, mais nous sommes plus proches des gens. Parce que chaque personne qui achète un billet Superbike peut entrer dans le paddock, nous sommes donc plus en contact avec les fans et j’aime vraiment ça. »

« En MotoGP le paddock est très VIP avec les sponsors et autres… Et c’est normal car il serait impossible de mettre plus de monde dans le paddock MotoGP » constate Loris Baz. « Ce sont deux façons de travailler très différentes, pour les courses aussi parce qu’il y a trois manches en Superbike et une en MotoGP. Nous avons également moins de week-ends de course Superbike et plus en MotoGP. Ce sont deux mondes très différents mais je les aime tous les deux. Pour être honnête, j’ai adoré courir en MotoGP et j’aime le faire en WorldSBK. »

En 2020, Loris Baz visera autant de top 5 que possible au sein d’un plateau qui verra Redding débouler comme fer de lance de Ducati et une usine Honda qui a affirmé se donner les moyens d’une grande ambition, avec une nouvelle moto et Álvaro Bautista en leader.

 

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