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Ce week-end, la France sera terre d’accueil pour le paddock des Grands Prix avec, en invité d’honneur, un MotoGP à la saison aussi folle qu’intense. Un lieu que les Ducati apprécient au vu des résultats de la dernière visite qui a compté trois Desmosedici placées derrière le vainqueur Marc Marquez. Justement, ce dernier sera forfait pour cette édition dans la Sarthe, ce qui n’a pas échappé à Jack Miller qui avoue avoir une relation particulière avec le tracé du Bugatti…

Jack Miller aime bien vivre le Grand Prix de France. Il y a connu des satisfactions, mais aussi de grosses émotions. Et cette année, il aura à composer avec des conditions inédites en relation avec l’organisation tardive de ce meeting, pour cause de crise sanitaire. Le constructeur Ducati n’a jamais concrétisé au Mans, mais a su toujours bien se placer. Alors, avec l’absence du taulier Marc Marquez, les jeux sont plus que jamais ouverts, et d’autant plus que la météo sera un facteur à prendre sérieusement en compte.

Le pilote Pramac qui rejoindra le team officiel de la marque de Borgo Panigale en 2021 commente ainsi son approche pour ce neuvième des 14 rendez-vous du calendrier : « j’aime Le Mans », a déclaré Miller. « J’y ai gagné en Moto3 dans le passé, j’y étais très rapide l’année dernière et je me suis battu avec Marc Marquez pendant une partie de la course. C’est un endroit avec lequel je m’entends vraiment bien et j’ai vraiment hâte d’y retourner ».

Mais l’Australien ajoute : « c’est aussi un endroit qui a déjà essayé de me tuer ». Il rappelle ainsi sa folle cabriole de 2017 à la première chicane avec la Honda Marc VDS, d’où il s’est relevé miraculeusement indemne…

La météo inquiète

Pour cette année, la principale préoccupation de Jack Miller concerne un événement retardé cette année, entraînant la probabilité d’un temps froid et humide. « Nous avons vérifié les prévisions météorologiques du Mans pendant le week-end de Barcelone. Il pleuvait et il faisait 12 degrés. Nous n’étions donc pas très enthousiastes à l’idée d’y aller à cette époque de l’année, mais c’est comme ça » se résigne-t-il.

On rappellera que Le Mans est le dernier des événements les plus retardés de la saison. Les manches suivantes d’Aragon et de Valence se dérouleront non loin de leur période habituelle de l’année, tandis que la finale de Portimao sera une nouvelle expérience pour tout le monde.

« Le Mans est vraiment le seul qui vous inquiète un peu du point de vue de la météo. Les autres ne sont pas trop mauvais », a déclaré Miller. « A Valence, nous y allons un peu plus tôt que d’habitude. Donc je ne suis pas trop stressé pour là-bas. Pas trop stressé à propos de Portimao. Pas trop stressé pour Aragon non plus ».

Jack Miller a l’occasion lors de ce Grand Prix de France de rattraper Dovizioso au championnat et ainsi paraître comme le leader Ducati au classement général avant d’aborder les deux autres courses qui s’enchaîneront dès les week-ends suivants le rendez-vous tricolore…

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