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Le tracé de Portiamo n’est donc plus une terre inconnue pour certains pilotes MotoGP qui vivront la finale de cette étonnante saison dans cette contrée portugaise. Ils ont fait des tours de cette piste vallonnée dont se délectent déjà depuis quelques années leurs homologues du WSBK. Justement c’est au guidon d’une machine dérivée de la série qu’ils ont accompli une journée de reconnaissance. Ce n’était pas le cas des pilotes Aprilia qui, en raison des aménagements du règlement faits pour les constructeurs sans palmarès, ont pu utiliser leur RS-GP de dotation. Et apparemment, avec un prototype, la piste a révélé quelques sujets de discussion sur la sécurité…

Tout le joli monde qui est allé se faire les dents sur le circuit de Portimao inconnu jusque-là en est revenu ravi et impressionné par un tracé exigeant tant physiquement que mentalement. Le bémol de ce concert de satisfactions est néanmoins venu des pilotes Aprilia qui, au contraire des autres, ont pu rouler avec leur RS-GP.

Aleix Espargaró et Bradley Smith se sont ainsi montré un tantinet critiques sur la question de la sécurité : « j’ai testé une machine de route à Portimao il y a quelques mois, mais c’est complètement différent avec la machine MotoGP », a déclaré l’aîné des Espargaró. « Le nouvel asphalte rend les choses un peu plus faciles. Ce n’est pas parfait. Je dois dire que l’asphalte n’est plus dans un état idéal. Mais c’est mieux que par le passé », développe le pilote Aprilia.

« C’est une piste très amusante. C’est très difficile. C’est l’un des parcours les plus difficiles que j’ai parcourus avec la MotoGP. Il faut être très concentré pour être rapide. C’est très exigeant physiquement », a déclaré l’Espagnol qui parcourt pourtant d’innombrables kilomètres sur son vélo de course pendant son temps libre et qui est donc l’un des pilotes les plus en forme du paddock.

« Ce n’est pas un parcours facile. Le dernier virage est le seul endroit que je considère dangereux », a déclaré Espargaro. « Le dernier virage est très rapide. Avant de monter, vous passez de la quatrième à la cinquième vitesse. Donc, vous roulez à très grande vitesse et le mur et la tribune de gauche est très proches. Ce point est limite. Mais le reste du parcours est très amusant ».

Miguel Oliveira ne comprend pas ces critiques

Il termine : « il y a déjà quelques bosses. Le dernier virage est très bosselé. Je ne suis pas trop content quand je me rends compte que la piste a été repavée. Je suis aussi inquiet parce que la Formule 1 est toujours là. Ils détruisent généralement l’asphalte parce qu’ils ont tellement d’appui. Nous verrons ».

Son équipier Bradley Smith a vu quant à lui une autre préoccupation : « dans certains endroits, je voudrais une petite zone de dégagement car l’herbe est tout de suite là. Dans certains endroits, vous êtes très rapide et très proche sur la ligne blanche ».

Autant de remarques que ne comprend pas celui qui sera le local de l’étape, Miguel Oliveira : « le parcours est complètement différent de ce qu’il était auparavant. Le nombre de bosses a été considérablement réduit. L’adhérence était très bonne, étant donné que l’asphalte est très récent. Ils ont fait du bon travail ».

« En ce qui concerne la sécurité, je ne vois aucun problème », a déclaré le Portugais avec étonnement devant les propos de ses collègues. « Il n’y a aucune raison de s’inquiéter. Les membres de la commission de sécurité étaient là de Loris Capirossi à Franco Uncini en passant par Carmelo Ezpeleta. Je ne vois aucune raison de s’inquiéter de la sécurité. Les zones de dégagement sont très grandes ». Rendez-vous le 22 novembre pour en juger !

 

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