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Miguel Oliveira

Miguel Oliveira le savait mais cette fois, il le vit : les choses tournent vite en MotoGP et, chez KTM, on fait en plus dans l’accélérateur de particules dans ce précipité déjà instable. Fin 2020, sa place de leader du projet RC16 était décelé et jusqu’à la trêve estivale de la campagne 2021, elle était en mesure d’être confirmée. A cette époque, il avait sorti KTM de l’ornière du début de saison au point qu’il commençait à être considéré comme un candidat pour le titre. Puis la seconde mi-temps et elle s’est révélée être plus que décevante, une désillusion qui a semble-t-il aussi atteint les décideurs de Mattighofen. Sinon, ils ne diraient pas déjà que leurs quatre motos sont à prendre pour 2023

Miguel Oliveira doit donc se relancer et très vite. Car on est vite dans le rouge chez les tuniques orange où on ne se met jamais au vert. Le Portugais sait sa situation. Il ne broie pas du noir mais reconnait qu’il n’est pas tout blanc : « depuis un moment, je connais des hauts très forts et des bas très forts » dit-il. « Quand j’ai des difficultés sur le plan technique, j’aimerais vraiment que l’équipe puisse me donner une moto qui m’aide. Et à titre personnel, ce que je peux améliorer, ce sont les moments où j’ai du mal à faire les choses différemment ».

« Ces réponses n’arrivent pas du jour au lendemain et cet hiver, on doit faire des analyses approfondies pour comprendre pourquoi j’ai tant souffert ». Voilà pour le partage des responsabilités. Cependant, il ressort que cette blessure subie dès la rentrée en Autriche a eu un impact bien particulier dans le parcours de l’équipier de Brad Binder : « ma blessure au poignet ne m’a pas permis de comprendre à 100% ce que je pouvais faire en août et septembre. La blessure a été un élément important de la saison ».

Miguel Oliveira

Miguel Oliveira : « ce n’est pas une blessure qui m’a limité dans le pilotage, mais je roulais malgré tout avec des limitations »

Cette blessure était un poignet fêlé, conséquence d’une chute dans les essais du Grand Prix de Styrie, consécutif à une gestion mal évaluée de l’antipatinage.  Un mal qui aurait commandé du repos, un temps dont il n’a pu évidemment bénéficier du fait de l’enchaînement des week-ends de course : « la chute a été cruciale parce que ce n’est pas une blessure qui m’a limité dans le pilotage, mais je roulais malgré tout avec des limitations. C’était très sensible parce que c’était sur le poignet droit. La blessure elle-même ne pouvait pas être guérie plus vite, et en roulant on a évidemment un peu ralenti le processus de guérison » rappelle-il sur Motorsport.com

« Ça m’a plus limité que ce que j’attendais et que ce que l’équipe attendait. Je n’ai pas pu rouler à mon meilleur niveau. Souvent, quand la moto n’est pas parfaite, je peux compenser nos difficultés avec le pilotage, mais la blessure m’a vraiment bloqué à ce niveau. C’est vraiment dommage. La sensation qui reste, c’est un potentiel non atteint dans la deuxième partie de la saison » termine-t-il.

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