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Ce jeudi 28 avril 2022, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Jerez – Ángel Nieto en prélude au Grand Prix d’Espagne.

Revigoré par sa récente victoire au Portugal qui l’a propulsé en tête du classement du championnat du monde MotoGP à égalité de points avec Álex Rins, El Diablo arrive sur une piste qui, de part sa courte ligne droite, convient bien à sa Yamaha YZR-M1…

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement en anglais, tutoiement en français).


A quel point est importante cette première victoire de la saison 2022 au Portugal ?
Fabio Quartararo : « Cela a été un moment important car c’était vraiment bien, pour nous, de…
Globalement nous n’avons pas eu beaucoup de piste sèche mais c’était vraiment bien car notre base est très similaire à celle de l’année dernière. Directement, j’ai pu être rapide, et en particulier faire 39.4 durant la course au troisième tour était très important. Et bien sûr, se battre pour la victoire après un début de saison difficile est toujours super, et encore plus quand vous avez des courses consécutives et que j’arrive sur un de mes circuits préférés. »

Ici, vous avez couru quatre fois en MotoGP et vous avez fait quatre fois la pole position et obtenu deux victoires. Allez-vous vous battre pour la victoire à nouveau ce weekend malgré une revanche à prendre à cause de votre syndrome des loges de l’an dernier ?
« Une revanche, je dirais non, car ce n’était pas un problème sur la moto, c’était un problème de mon côté (rires). Je dirais donc que j’arrive bien plus préparé car l’opération que j’ai subie l’année dernière est parfaite. Donc bien sûr, je sens que nous pourrons être super rapides mais nous devons travailler comme un week-end normal. Je sens que nous avons le potentiel de nous battre pour la victoire mais nous devons avancer pas à pas : d’abord vendredi, puis nous verrons quelle sera notre vitesse. »

Après la course, qu’allez-vous tester lundi : qu’espérez-vous avoir de la part de Yamaha ?
« J’espère de la puissance (rires). Pour être honnête, je me sens vraiment bien sur la moto. Nous pouvons toujours trouver un petit quelque chose de plus, et la principale chose à trouver est la puissance, mais je n’ai pas parlé avec eux au sujet du test. Je pense que nous avons un bras oscillant et un peu d’électronique à essayer, mais je n’ai pas beaucoup d’informations concernant lundi. »

Jerez est un circuit court où tout le monde a beaucoup de données recueillies lors des tests. Pensez-vous que cela engendrera une course très disputée ?
« Pour être honnête, je pense que lors des tests c’est toujours différent, car vous ne savez jamais qui utilise des pneus neufs ou qui travaille sur le rythme. Durant le weekend, la chose la plus importante sera de faire une très bonne qualification, car comme l’a dit Aleix précédemment, nous étions 15 en quatre ou cinq dixièmes. Mais cela est sur un tour, donc vous devez travailler sur le rythme et ce sera la chose la plus importante : une très bonne qualification et travailler sur votre rythme. Et cela fera la différence. »

Il est maintenant officiel que vous aurez seulement six jours d’essais l’année prochaine. Qu’en pensez-vous ?
« Globalement, c’était la première fois cette année où nous avons fait deux jours d’essais en Malaisie, et de mon côté je pense que c’était suffisant. Mais enlever une journée en fin de saison, je pense que je ne suis pas tellement d’accord avec ça. Mais au final, c’est la même chose pour tout le monde, donc c’est pareil. »

Vous avez dit à ce sujet que vous étiez en « mode Kimi » : y a-t-il une date limite pour vous concernant votre futur ? Certaines personnes disent que vous ne voulez pas quitter Yamaha afin d’avoir peut-être un salaire plus élevé…
« Pour être honnête je ne parlerai pas de mon futur mais j’ai un objectif clair pour cette année, c’est de remporter ou au moins de me battre pour le championnat. Mais je n’ai rien à dire concernant mon futur et j’ai des personnes autour de moi qui s’occupent de ça. »

Plusieurs pilotes ont dit qu’il était de plus en plus difficile de doubler en MotoGP cette année, en particulier à cause de l’aérodynamique. Êtes-vous d’accord ?
« (Soupir) Pour moi, oui, mais au final, quand nous sommes en début de course avec tous les pilotes, comme avec Aleix qui selon moi a fait un des meilleurs débuts que j’ai vus en MotoGP durant les cinq premiers virages, car il était totalement à la limite et il a fait les bons choix…
Simplement en comparant les trois dernières années, je me souviens que juste pour le départ, vous arriviez au point mort, vous pressiez simplement le bouton du launch control et vous partiez. Maintenant, vous devez faire beaucoup de choses, et je pense que bien sûr vous gagnez un petit peu de temps, mais il est vrai que tout est plus compliqué. Mais au final, c’est la même chose pour tout le monde, mais c’est vrai que pour moi il est plus difficile de doubler. »

 

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