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Jorge Viegas

Plusieurs hypothèses sont actuellement envisagées pour définir le cadre de la reprise, quand la situation sera plus favorable. L’un des problèmes est que personne ne sait vraiment à quelle date il sera possible de sortir de chez soi dans un premier temps, puis de voyager à l’intérieur des pays, puis à l’étranger.

La position de la Fédération Internationale de Motocyclisme est donc pour le moment assez ouverte, car susceptible de s’adapter dans l’avenir aux différents cas de figures qui se présenteront.

L’idée qui domine actuellement semble être de réduire le plus possible le nombre de personnes présentes sur un circuit où serait organisé un Grand Prix, au niveau des spectateurs, concurrents, organisateurs, journalistes et autres.

Une autre idée théorique serait d’organiser les premières courses avec uniquement la catégorie MotoGP, en se passant des Moto2, Moto3 et MotoE.

Jorge Viegas, le président de la Fédération Internationale de Motocyclisme (FIM), est contre cette idée. « Je n’en vois pas la nécessité. Nous travaillons avec des gens d’une quinzaine de pays différents, que ce soit en MotoGP, Moto2 ou Moto3 », a déclaré Viegas à Niki Kovacs de GPspirit.

En ce sens, la FIM est parfaitement dans son rôle, qui est de défendre les intérêts de tous les amateurs de moto, et non uniquement d’une catégorie élite.

« Ce serait tout au plus concevable s’il y avait une limite de disons 100 personnes. Mais je ne le suppose pas », remarque le responsable de la FIM.

Viegas n’est pas encore entièrement négatif à propos de la MotoE non plus : « Mon intuition me dit que toutes les catégories rouleront en Grand Prix, et pas uniquement la MotoGP. Je ne vois rien de mal à cela. »

« Le plus grand risque vient des spectateurs », regrette Viegas. « Ici, je parle de milliers de personnes qui se réunissent. Avec les gens dans le paddock, nous pouvons garder une distance de sécurité et être plus prudents. »

Le président de la FIM part du principe qu’il y aurait des règles de sécurité extrêmes dans le paddock si les Grands Prix pouvaient de nouveau avoir lieu : « Tout le monde porterait un masque et des gants et ferait attention », prophétise-t-il, soulignant : « Je n’ai jamais pensé à ne laisser que la catégorie MotoGP courir. Je ne pense pas que ce soit la solution. »

 

Photos © motogp.com / Dorna