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Lors de cette 41e édition des 8 heures de Suzuka, Jonathan Rea en a marqué l’histoire en pulvérisant le record absolu du circuit détenu depuis 2015 et jusqu’à présent par Pol Espargaro en 2’06.000.

Son 2’05.168 réalisé lors de la QP2 des pilotes jaunes est donc inscrit dans les tablettes, et le pilote britannique a confirmé sa suprématie lors de l’ultime qualification en écrasant l’adversité grâce à un 2’05.403 plus rapide d’une demi-seconde que son propre coéquipier (voir ici).

La Kawasaki numéro 11 officielle du team Green fait donc maintenant figure d’épouvantail aux yeux des usines Honda et Yamaha, même si, lors d’une course d’endurance de 8 heures, il faudra savoir déjouer tous les pièges, y compris ceux probablement engendrés par le typhon Jongdari en approche…

Jonathan Rea : « nous avons battu mon coéquipier. Il est actuellement le plus proche et a d’abord fait un tour vraiment impressionnant, ce qui m’a un peu mis la pression. Mais depuis que nous avons dû monter un pneu tendre à l’arrière, cela a complètement déséquilibré la moto. Hier, quand nous avons monté un pneu neuf à l’arrière, la moto était vraiment déséquilibrée, donc aujourd’hui c’était très difficile de la faire tourner. Mais je me sens vraiment bien et le team Green Kawasaki a fait une très bonne moto. Je suis très heureux. Je veux remercier toute l’équipe, tous les mécaniciens. Tout le monde est là pour une seule raison, donc il y a beaucoup de pression. Ce ne sont assurément pas des sortes de vacances du Superbike. C’est très dur mais je pense que nous sommes aussi bien préparés que les autres pour demain, et nous verrons bien ».

Le triple champion du monde Superbike, qui a déjà remporté l’épreuve en 2012 pour Honda avec Akiyoshi et Okada, trouve toutefois que le circuit japonais n’est pas ce qui se fait de mieux en matière de sécurité, même s’il aime y évoluer.

« Suzuka utilise des protections en mousse dure, pas des Airfences. Si vous vous écrasez sur l’une d’elles, elles ne se cassent pas. Je ne peux pas juger de ce qui est meilleur ou pire. J’aime cette piste. Mais quand je suis revenu après quelques années d’absence, j’ai remarqué certaines choses. Dans certaines sorties de virage, les protections ne sont pas au bon endroit, dans certains endroits, il faudrait des protections plus longues et plus larges. Dans certains endroits, il n’y a pas de bordures où il y en aurait besoin. Il y a beaucoup de place pour l’amélioration. Dans certains virages, le tarmac pourrait être plus plat, car la moto devient très instable. En dehors de ça, j’aime ce circuit, car il est cool ».

Demain matin, à 4h30, Jonathan Rea s’élancera de la pole position au guidon de la Kawasaki numéro 11 pour une course de 8 heures partagée avec Leon Haslam et Kazuma Watanabe

 

Crédit photo : FIM EWC