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Avant de nous diriger vers Aragon, il est maintenant temps de tourner la page d’un Grand Prix de San Marino qui, finalement, n’aura pas eu le lustre attendu.

La fête a en effet été ternie non seulement par le manque de performance de Valentino Rossi, l’enfant du pays, mais aussi et surtout par sa poignée de main refusée ainsi que par les affaires Fenati et Ponsson qui ne sont pas ce qui nous fait aimer le MotoGP.

Plus anecdotiques, mais tout autant désagréables, on signalera également le vol du vélo de Danilo Petrucci et les stupides menaces de certains tifosi à l’encontre de Marc Márquez, qui n’ont rien trouvé de mieux que d’accrocher une tête de cochon derrière l’hospitalité du pilote Honda, dans la nuit du jeudi au vendredi.

En Italie, ce moyen est utilisé pour signifier une menace de mort, et si, cela n’est sans doute pas vraiment à prendre au sérieux dans le cadre du MotoGP, ce n’est pas la première fois que Marc Márquez subi de telles attaques de la part de fanatiques transalpins. Le Mugello a déjà été le cadre de plusieurs manifestations de ce genre : un mannequin brûlé en 2016 et un cercueil cette année, sans compter, bien que moins graves mais tout aussi significatives, les banderoles « Dieu pardonne, le Mugello non ! ».

Ces dérives inacceptables sont de plus en plus fréquentes en Italie et n’ont rien à faire sur un circuit. En conséquence, même s’il ne s’agit sans doute que de « mauvaises blagues », on note depuis quelques années la présence de personnels de sécurité qui n’existait pas auparavant dans le paddock.

La suite logique sera/serait sans doute une surveillance vidéo du paddock, et même de la salle de presse puisque des vols de matériel y sont commis épisodiquement.

Toute cette accumulation nous laisse un goût un peu amer en bouche, en espérant qu’Aragon redonne au sport MotoGP la saveur et les valeurs du sport que nous aimons tant.

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