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Le pilote espagnol a augmenté son avance au championnat en Aragón et pourra ainsi aborder plus sereinement la tournée outre-mer. Mais pas question pour autant de prendre les choses pour acquises.

Après son erreur de Silverstone, Álex Márquez a bien redressé la barre en décrochant deux podiums à Misano et en Aragón. Il a d’ailleurs préféré jouer la sécurité sur ses terres et ne pas tenter le diable pour marquer des points pour le championnat, d’autant plus précieux qu’Augusto Fernández est parti à la faute. Ce dernier, devenu un redoutable adversaire au fur et à mesure des Grands Prix, a commis sa première erreur de la saison, et le pilote Marc VDS a donc su en profiter.

Toutefois, il n’a pas été informé par son équipe de la chute de son rival, chose qui peut étonner mais qui était sa décision : « Je voulais qu’on ne m’informe de rien. Je voulais faire ma course, sans penser aux autres. Mais ne pas le voir m’a déconcentré car j’ai regardé les écrans, j’ai vu qu’il n’était pas dans le classement et j’ai pensé qu’il s’était passé quelque chose. J’ai vu une image et à ce moment-là, on doute. Les championnats sont ainsi. Je dois apprendre de cette situation car par moments je me suis déconcentré. Globalement nous devons être satisfaits de notre façon d’affronter les week-ends. »

Malgré son statut de leader du championnat, Márquez n’a pas totalement joué la sécurité, même s’il repart au final avec une troisième place. « Si j’avais dû faire des calculs, je serais resté derrière Marini car j’ai pris des risques dans la bagarre » a-t-il expliqué. « Il y a eu des contacts, cela n’a pas été facile de gérer à ce moment-là, je me suis même fait une frayeur et ai failli tomber. »

Avec un écart sur le second du classement général passé de 26 à 38 points, le pilote espagnol peut commencer à mieux gérer ses courses, mais refuse pour autant de considérer que le titre est déjà acquis : « Tant que nous n’avons pas le titre en poche, tout peut arriver. Je le dis pour [mon frère et moi]. Tout peut changer en un instant. Regardez ce qui est arrivé à Pol [samedi], puis [dimanche] à Masiá ; l’an dernier c’était à Lorenzo en Thaïlande. Ce sont les courses, il peut se passer mille choses. Une chute, on se casse quelque chose, on rate deux courses et on arrive très juste. »

« J’ai vu [Marc] avant le podium et il m’a dit « bien, bien ». Nous nous comprenons lui et moi sur ce que cela veut dire. Je crois que c’était le maximum, oui. J’aurais pu être un peu mieux […] mais nous nous en sommes finalement bien sortis. »

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