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Le patron de KTM nous l’a déjà dit et répété : le MotoGP est le seul sport mécanique contemporain qui fait encore la part belle au talent du pilote. Ailleurs, à commencer par la Formule 1, la technologie domine et l’homme applique plus qu’il n’impulse. Une situation qu’Alberto Puig confirme en faisant le bilan de la saison 2018 pour ses troupes du HRC. Une campagne victorieuse, certes. Mais grâce à Marc Marquez

Chez Honda, on aime bien développer cette idée que c’est la moto sortie de ses ateliers de Tokyo qui gagne, avant le pilote. Une approche qui, en son temps, avait agacé un jeune Valentino Rossi pour le plus grand bonheur de Yamaha… Mais avec un phénomène comme Marc Marquez dans le box, il est difficile, même pour le blason ailé, de faire fi de celui qui est derrière le guidon de la RC213V…

Une situation que le team manager Alberto Puig est le premier à assumer. Dans un entretien relayé par Corsedimoto, il déclare : « ce n’est pas parce qu’un pilote gagne des courses que la moto est forcément bonne. Parfois, le pilote doit compenser ce qui manque à la moto et Marc sait très bien faire ça. Franchement, la Honda n’était pas toujours à la hauteur de son champion. Mais Marc a géré ces moments sans se plaindre ».

Il précise : « c’est un gars normal. Qu’il soit chez lui ou dans le paddock, il est toujours naturel. Il se concentre uniquement sur son travail. Il ne cesse d’évoluer et s’adapte à toutes les situations. Même lorsqu’il y a des moments critiques, il ne change jamais ».

On rappellera qu’en 2018, l’usine officiel Ducati a raflé sept victoires répartis entre ses deux pilotes. Pour le HRC, seul Marquez a gagné. Crutchlow, néanmoins, a concrétise en Argentine avec le team satellite LCR.

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