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C’est une évolution attendue d’ici à 2022 : le calendrier du MotoGP sera composé de 22 rendez-vous répartis sur la planète. Dès cette saison 2020, l’inflation sera de mise avec 20 meetings puisque la Finlande fêtera son retour en Grand Prix. Pour amortir ce qui sera une charge supplémentaire sur le matériel et les organismes, le promoteur Dorna promet de rogner sur les tests et l’activité durant l’intersaison. Mais pour certains observateurs, l’action corrective sera insuffisante. Ainsi Alex Hofmann, ancien pilote et à présent commentateur, qui redoute des cadences infernales…

Le MotoGP est à la moto ce que la Formule 1 est au sport-automobile. Or, cette dernière discipline compte déjà 22 Grands Prix dans sa saison. Un nombre de courses qui sera à l’identique en MotoGP en 2022. Dès cette année, il y aura 20 meetings avec le retour de la Finlande au calendrier. De quoi se réjouir ? Voire !

Alex Hofmann est ainsi critique sur l’augmentation du nombre de courses dans le calendrier MotoGP. Il met particulièrement l’accent sur la santé des pilotes et des mécaniciens : « vingt-deux courses au calendrier MotoGP ? c’est trop », a déclaré catégoriquement l’ancien pilote Pramac Ducati, comme le rapporte Motorsport-Total. « Lors des derniers tests, j’ai vu des visages fatigués et des mécaniciens avec des épaules abaissées. Ils étaient tous à la limite. L’intersaison est désormais une évasion pour le paddock qui peut passer du temps en famille. La plupart des mécaniciens sont composés de personnes âgées de 50/60 ans. »

Même pour les pilotes, la situation n’est pas simple. « Jack Miller avait les larmes aux yeux quand il avait en main le billet pour l’Australie », a poursuivi l’Allemand. « Il semble surtout que nous oublions que les pilotes finissent rarement une saison sans blessures. Nous serions également en mesure de protéger la santé des jeunes. Peut-être aurions-nous plus de « bons » champion0s. »

La situation des constructeurs n’est pas non plus à négliger : « il n’y en a pas un qui réussisse techniquement à clôturer l’année à 100%. Les moteurs sont à la limite ». Alex Hofmann mentionne aussi au public : « de nouveaux circuits sont également introduits, comme celui de Thaïlande ou de Finlande. Même pour les fans, cependant, c’est peut-être trop », a-t-il conclu. On rappellera aussi qu’avec l’inflation des Grands Prix, une réflexion suit son cours au sujet du changement de format des meetings avec, peut-être, l’économie du vendredi

 

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