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Ce dimanche 19 juin 2022, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit du Sachsenring au terme du Grand Prix d’Allemagne.

Après avoir dominé le Grand Prix de Catalogne de bout en bout, le pilote Yamaha a fait de même en Allemagne, portant son avance au championnat à 34 points à une manche du break estival.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement en anglais, tutoiement en français).


Félicitations Fabio ! Les conditions n’étaient pas faciles aujourd’hui car elles ressemblaient davantage à ce qu’on rencontre habituellement en Thaïlande ou en Malaisie mais vous avez pris la tête dès le premier virage, alors que vous avez été malade tout le weekend. C’était vraiment spécial aujourd’hui…
Fabio Quartararo : « Oui, très spécial. Cette victoire a un peu été comme celle de Barcelone : le vendredi, je n’étais pas si bien, hier c’était bien mieux, et ce matin avec un pneu médium usé j’ai senti que c’était le bon choix car j’étais en petit 22 après 27 tours. En course, les conditions étaient totalement différentes. Au début, j’étais un peu inquiet car pour aller vite j’usais un peu plus le pneu que ce à quoi je m’attendais. Puis les cinq ou six derniers tours ont vraiment été un désastre avec l’arrière mais le feeling avec l’avant était super bon. Oui, je suis très heureux d’être là, devant. »

Nous vous voyons maintenant faire le maximum au moment du départ, sans doute pour éviter les problèmes de température et de pression du pneu avant…
« Nous devons toujours être à la première place, car sinon c’est difficile (rires). Ou au moins, le plus à l’avant possible, car je peine bien plus (que les autres) pour doubler les autres motos, et je sais qu’au moment du départ c’est globalement un peu plus facile. J’étais très proche de Pecco et quand il m’a doublé dans le premier virage, même s’il n’a pas tellement élargi, j’ai directement plongé à l’intérieur car c’est à ce moment que vous devez retirer le bénéfice de ça. Et oui, nous l’avons fait. »

Vous avez marqué 50 points entre Barcelone et ici, et vous êtes clairement le leader du championnat avant d’arriver à Assen, une piste qui convient traditionnellement bien à la Yamaha…
« Oui, j’adore cette piste ! Je pense que les conditions seront totalement différentes d’ici. Nous espérons qu’il y aura du soleil là-bas car c’est une piste qui est toujours très particulière quand on y pilote sur le sec, très rapide ! Nous verrons bien quelle sera la météo mais bien sûr, dans tous les cas nous prendre du plaisir à Assen. »

Vous avez semblé complètement contrôler la course : A chaque fois que Johann se rapprochait, vous accélériez. C’est une réalité ?
« Durant les premiers tours, quand Johann était derrière, je savais que quasiment tout le monde avait un pneu arrière dur, donc quand j’ai eu une seconde avance j’ai un peu contrôlé car je ne voulais pas attaquer davantage. J’ai essayé de prendre le plus de soin possible du pneu arrière car les conditions étaient vraiment difficiles en course. Quand Johann s’est rapproché un peu, j’ai poussé un peu plus, et bien sûr c’était difficile. Mais durant les 10 ou 15 premiers tours, j’ai contrôlé puis j’ai vraiment pris soin du pneu entre le 15e et le 25e tour, et celui-ci a très bien fonctionné. »

Les trois courses au Sachsenring ont été gagnées avec un gros écart des vainqueurs : Vous avez une explication ?
« Je ne sais pas vraiment. En Moto3, je pense que tout le monde s’attendait à ce que Izan (Guevara) s’échappe, mais c’est vrai qu’en Moto2 Augusto (Fernández) s’est vraiment beaucoup échappé. Mais je ne sais pas pourquoi. »

Pensez-vous qu’actuellement vous pilotez mieux que jamais ?
« Bien sûr, je me sens mieux que jamais : A chaque fois que je cours, j’apprends et j’ai l’impression que je trouve quelque chose. Rester concentré ici pendant 30 tours devant et être régulier était quelque chose de difficile, mais Barcelone m’a beaucoup aidé car c’était une situation similaire. Mais bien sûr, je me sens en confiance et j’ai le sentiment que je pilote mieux que jamais. »

Quand avez-vous vu que Francesco Bagnaia avait chuté ?
« J’ai vu que Pecco avait chuté à la télé quand j’étais entre les virages trois et quatre. Il y avait un écran là… »

A ce moment, Jack Miller l’interrompt pour lui faire remarquer qu’il a le temps de regarder les écrans pendant la course…

« (Rires) c’est un virage où entre le changement de direction j’ai vu qu’il y avait un écran, et j’ai vu qu’il y avait une moto par terre. J’ai vu que c’était lui et bien sûr cela a un peu changé les choses car il était celui qui était vraiment rapide et régulier. Mais je ne le fais pas à chaque fois (rires). »

Vous dîtes que vous devez être devant dès le début : Cela vous met-il la pression ?
« Je ne dis pas que nous devons être premiers à chaque fois, mais que nous pouvons doubler le maximum de personnes durant le premier tour, c’est le moment où tout le monde est très rapproché. Quand un pilote est devant nous, si ce n’est pas une Yamaha, nous peinons beaucoup car nous pilotons d’une façon totalement différente. Pour moi, c’est très difficile de doubler, donc c’est pourquoi j’ai le sentiment que nous devons être devant. Bien sûr, vous devez prendre certains risques, mais c’est comme ça. »

Vous êtes malade ce weekend : Cela vous a-t-il handicapé en course ?
« Non, globalement, je n’ai pas eu de problème sur la moto. Je tousse simplement un peu mais cela n’a rien changé. »

Ce weekend, Maverick Viñales et Alex Márquez ont connu un problème avec leur height ride device. Cela vous est-il déjà arrivé ?
« Je l’utilise juste à un endroit, au dernier virage, et je n’ai rencontré aucun problème durant le weekend. »

En avez-vous rencontré depuis que vous l’utilisez ?
« Oui, je pense j’ai eu un problème une fois à Valence en 2020 et une fois l’année dernière où il est resté bloqué en bas. Mais ici, non. »

 

Résultats du Grand Prix d’Allemagne MotoGP au Sachsenring :

Crédit classement : MotoGP.com

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