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Avec une échéance à présent concrètement fixée au 19 juillet pour un début de saison 2020 de MotoGP, les agendas des acteurs du paddock sont mis à jour. Il en est un qui ressemble à une course contre la montre depuis que Jerez est promis pour lancer les hostilités. Il s’agit de celui d’Andrea Iannone,  jugé coupable bien que reconnu non responsable dans une affaire de dopage. Sa procédure d’appel va être lancée et l’issue peut lever sa suspension de 18 mois prononcée en première instance. Mais le verdict arrivera-t-il à temps pour l’officiel Aprilia ?

Andrea Iannone est déjà dans la course, mais ce n’est pas avec son équipe Aprilia. En revanche, son team d’avocats et de juristes font les dernières mises au point pour interjeter appel auprès du Tribunal Arbitral des Sports d’une condamnation pour dopage que personne ne comprend. Car il a été admis par le Tribunal disciplinaire international FIM que la contamination avait été faite par des aliments. Et pourtant, le 31 mars dernier, il condamnait Joe le Manic à 18 mois de suspension.

L’avocat Antonio De Rensis retourne donc au combat avec le Dr Pascal Kintz, l’un des plus grands experts mondiaux de la lutte contre le dopage. Les chances sont bonnes pour que le procès se termine par un acquittement. L’homme de loi rappelle en effet : « le régime alimentaire du pilote dépendait de la nourriture disponible dans les hôtels et n’avait pas beaucoup d’autres choix pour les repas. »

Maintenant, quel est le calendrier avec lequel Andrea Iannone va devoir composer ? Le 15 mai, la défense d’Andrea Iannone déposera l’appel. La suite, c’est l’avocat qui la détaille : « la fédération disposera de 20 jours pour répondre à nos arguments. Par la suite, les juges du TAS prennent les dossiers et s’ils constatent qu’il n’est pas nécessaire d’établir une audience, je suis convaincu qu’une décision pourra être rendue dans deux mois. »

Mais… « Si, au lieu de cela, le TAS décide d’une audience, les délais se prolongeraient d’un mois, d’un mois et demi. » Dans ce cas, Andrea Iannone risquerait de manquer les premières courses du Championnat du Monde MotoGP 2020. « Au mieux fin juillet, nous pourrions avoir un verdict, dans le pire immédiatement après l’été » termine la défense. On rappellera que l’agence antidopage Wada qui était partie civile, s’est retirée de la procédure.

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