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Jorge Martin

Au vu des conséquences comptables de cette annulation de la course Sprint en Australie, qui gardera donc ses points à distribuer qui lui auraient été bien utiles, Jorge Martin semble être le grand perdant de ce dimanche à Phillip Island. Mais le pilote Pramac n’en prend pas ombrage, se rangeant à l‘avis général qu’il n‘était pas raisonnable de prendre le risque de lancer une compétition dans ces conditions météo. Reste qu’après sa bévue en Indonésie et son erreur dans le choix d’un pneu soft le samedi qui donnait cours à cette seizième manche du championnat, l’Espagnol laisse cette impression de dilapider ses chances que son talent lui donne. Et il en a pris conscience.

Cette annulation de la course Sprint n’est contestée par personne dans le paddock au vu des conditions météo, mais elle est bien sûr plus ou moins regrettée selon que l’on s’appelle Davide Tardozzi en tunique rouge Ducati prés de Pecco Bagnaia ou Gino Borsoi de chez Pramac où l’on soutient Jorge Martin. Ainsi, pendant que le premier félicitait la Direction de course pour sa décision de baisser le rideau, le second, sans rien réclamer, signalait quand même que l’on était prêt à aller au combat et que ce scénario ne faisait pas ses affaires. Logique.

Et Jorge Martin, a priori première conséquence collatérale de cette fin tronquée en Australie, qu’en dit-il ? Il apprend. Et cela se révèle avec cette analyse : « je pense qu’ils ont pris la bonne décision en annulant la Sprint Race. Les conditions étaient dangereuses pour tout le monde. Le matin, pendant le warm-up, les sensations étaient bonnes, en fait à ce moment-là je pensais que c’était possible de courir, mais ensuite la météo a changé et nous ne pouvons que respecter la décision ».

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Jorge Martin : « j’ai appris que vous devez vous battre avec les mêmes armes que vos rivaux, surtout si vous êtes plus fort qu’eux »

Il fait le bilan de son passage à Phillip Island avant de s’envoler vers la Thaïlande qui l’attend le week-end prochain : « ce qui s’est passé samedi n’était pas un seau d’eau froide comme ce qui s’est passé en Indonésie, même si je ne peux cacher une certaine frustration après avoir vérifié que j’étais le plus rapide de tout le week-end » dit-il. « Et puis j’ai tout jeté par-dessus bord, mais au moins on a pris quelques points, ça aurait pu être pire ».

Jorge Martin a tiré une leçon claire de tout cela, et la voici : « quand vous vous battez pour un Championnat du Monde, ce qui est pour moi est la première fois en MotoGP, vous devez vous battre avec les mêmes armes que vos rivaux. Surtout si vous êtes plus fort qu’eux, comme c’était le cas sur cette piste ». Son assurance reste aussi désarmante que sa naïveté dans ses choix techniques, ce dernier point posant question sur la façon dont son équipe le gère.

« Il est temps d’apprendre des erreurs que j’ai commises en Indonésie et ici en Australie pour continuer à être rapide et à me battre pour le championnat », termine Jorge Martin, qui a déjà hâte de retrouver sa Ducati dans sept jours en Thaïlande, où, l’année dernière, il a terminé neuvième de la course : « Buriram est une piste que j’aime, j’y ai toujours été fort. J’ai hâte d’y être et je fais de mon mieux. Mais il faut penser qu’il y a quatre Grands Prix et je peux encore décrocher le titre à Valence ».

Jorge Martin

Classement Général Championnat MotoGP après l’Australie

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Crédit classement motogp.com

 

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