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Rossi

Entre Rossi et Michelin c’est un débat qui dure depuis que le manufacturier français est devenu le fournisseur unique du MotoGP en 2016. On attribue volontiers le caractère du pneu auvergnat au déclin du Doctor et ce thème sera d’actualité jusqu’à la fin de la carrière de Vale qui regrette en Autriche, au terme de ses qualifications ratées, l’inconstance de ses gommes. Mais même après le départ de Rossi on en parlera avec ses académiciens.  Car Bagnaia n’est pas content non plus…

Valentino Rossi s’élancera anonyme 18é de ce Grand Prix d’Autriche qu’il espérait envisager d’une meilleure manière que celui de Styrie au même endroit il y a une semaine. Il pensait pouvoir jouer le top 10 ce dimanche. Il faut attendre la course pour tirer un bilan, mais en s’élançant de si loin, ce ne sera pas simple. A qui la faute ? Plutôt à quoi, car Michelin est mis en avant…

Entre Michelin et Rossi, c’est un peu du je t’aime mon non plus. En Autriche, ce samedi, ce n’était pas le grand amour : « je ne suis pas satisfait aujourd’hui, car plus était possible », a ainsi déclaré Rossi agacé et il a donné la raison de ses mauvaises qualifications. « Malheureusement, le pneu arrière a très mal fonctionné lors du deuxième run. Je n’avais aucune adhérence et je n’ai pas pu améliorer mon temps au tour. Normalement, j’aurais certainement réussi à l’améliorer. C’est frustrant car j’aurais pu commencer plus haut sur la grille ».

La plainte déposée par Rossi n’est pas nouvelle en MotoGP. Encore et encore, les pilotes se plaignent de pneus qui n’offrent pas l’adhérence souhaitée. « C’est un problème, car à peu près tous les pilotes ont parfois ce souci », explique Rossi. « Si vous faites deux runs avec des pneus tendres différents en qualifications, alors vous pouvez bien comparer, car la moto et les conditions restent les mêmes. Parfois, la différence devient assez claire. Certains pneus sont tout simplement meilleurs que d’autres ».

Valentino Rossi dans les stands du Grand Prix d'Autriche MotoGP 2021 au Red Bull Ring

Rossi : “faire un bon pneu moto est compliqué”

Rossi précise aussi : « ce n’est pas facile pour Michelin. Ces pneus offrent beaucoup de performances, mais faire un bon pneu moto est compliqué. Cela ne fonctionne pas toujours. En tant que pilote, il faut aussi un peu de chance ». En écho, son élève Bagnaia a commenté avec une pointe de déception et d’inquiétude sa troisième place sur la grille de départ : « il semblerait absurde que quelque chose comme dimanche dernier puisse se reproduire, mais lorsque vous chauffez les pneus, ils ne fonctionnent pas toujours comme il se doit. Ce matin, j’avais fait un tour en 22.09, j’allais très vite dans les virages 4 et 6 et je faisais le virage 5 au complet ».

« Avec le premier pneu de Q2 je n’étais pas en piste, il glissait partout. Avec le deuxième pneu, j’étais incapable de performer. Je suis toujours troisième, le rythme est bon, j’espère juste que je n’aurai pas de problèmes avec les pneus. Mon équipe est expérimentée et sait traiter et chauffer les pneus. Je suis confiant, j’ai beaucoup roulé avec le pneu usé, on a fait du bon boulot ».

Rossi

MotoGP Autriche J2 : qualifications

Crédit classement motogp.com

 

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