Davide Brivio a donc fait son choix : il a mis de côté 30 ans d’expérience en MotoGP et abandonné un projet Suzuki dont il a été à la naissance en pleine gloire pour se jeter dans l’inconnue d’une Formule 1 aussi connue pour être un miroir aux alouettes. L’Italien arrive dans un milieu bien différent de ce qu’il a connu aussi bien dans son fonctionnement que dans ses valeurs. A-t-il de quoi s’inquiéter ? Un de ses compatriotes, qui a aussi officié dans l’écurie Renault qui l’attend, et qui ne s’y connaissait pas plus au départ en F1, répond …
C’est Flavio Briatore qui se fend ainsi d’un commentaire au sujet de l’arrivée surprise de Davide Brivio à un poste à responsabilités dans une écurie de Formule 1. C’est Renault qui a décidé d’aller chercher un cadre du MotoGP pour devenir directeur commercial chez Alpine F1. Une première, sachant que le même MotoGP par le biais d’Aprilia a déjà accueilli un homme de la F1 dans son paddock, en l’occurrence Massimo Rivola.
Brivio arrive, tout auréolé de la gloire d’un titre mondial conquis par un de ses pilotes chez Suzuki. Pas sûr que cela impressionne ses nouveaux collègues. Mais Flavio Briatore, qui connait bien le milieu, jusqu’à en avoir été exclu après des manœuvres aussi diverses que variées, non sans avoir été l’artisan des titres de Michaël Schumacher puis de Fernando Alonso, assure que Brivio n’a rien à craindre…
Briatore rassure Brivio : « avant de rejoindre la F1 je n’avais jamais vu de Grand Prix auparavant »
Il assure ainsi : “au fond, c’est toujours la même chose : il faut être capable de diriger les gens et de mettre sur la piste la machine de course la plus compétitive possible“. Briatore ne voit pas l’inexpérience de Brivio en F1 comme un problème : « lorsque j’ai rejoint Benetton en 1988, je n’apportais pas non plus d’expérience en course automobile. En fait, je n’avais jamais vu de Grand Prix auparavant ».
Celui qui supplie Valentino Rossi de prendre sa retraite termine : « je fais donc confiance à Brivio pour réussir aussi en Formule 1. Il y a déjà de bonnes raisons pour que Renault l’ait choisi. De plus, Brivio vient dans une équipe qui est sur une tendance à la hausse. Ils ont un pilote exceptionnel en la personne de Fernando Alonso, et en fin de compte, il ne reste plus qu’à construire une voiture de course solide ». Et à garder la tête froide afin de ne pas se brûler les ailes.
