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Il faut s’en convaincre, Dan Rossomondo est le recrutement stratégiquement le plus important de ces dernières années effectué par Dorna. Car l’Américain aux racines italiennes a maintenant la charge de la direction commerciale du promoteur des Grands Prix et du WSBK qui veut donner un nouvel élan à son spectacle mécanique en direction du public. Intéresser encore plus les fidèle et en convertir d’autres, gage d’un renouvellement de génération qui assurera la pérennité de l‘espèce, voilà la feuille de route de celui qui s’est formé à la NBA, où l’on s’y connait en termes de spectacle. Sur sa terre d’Austin, il est entré un peu plus dans le détail dans ce qu’il a l’intention de faire…

D’abord Dan Rossomondo ne vient pas de nulle part, et il peut se targuer notamment de cette expérience : « j’ai passé beaucoup de temps à travailler sur le web, avec les médias. J’ai vu l’évolution de ce monde. J’ai été la première personne à vendre une bannière pour le Madison Square Garden à un site web et c’était en 1997 » annonce-t-il sur GPOne. « J’ai toujours suivi l’évolution de ce monde, j’ai vu la naissance de YouTube, j’ai vu la naissance de Facebook et d’Instagram. Et j’ai aussi vu à quel point les smartphones sont devenus fondamentaux dans la vie de chacun. Je pense que le plus grand défi pour un sport de masse comme le nôtre est de comprendre la meilleure façon d’atteindre les gens ».

Il ajoute : « il y a tellement d’opportunités de ce point de vue dans les médias modernes, il y a d’énormes scénarios à explorer. Il faut être partout, c’est clair. Nous aurons certainement une nouvelle stratégie de médias sociaux, nous aurons des partenariats avec des tiers, nous devrons raconter des histoires et nous pouvons le faire avec les partenaires que nous avons maintenant mais aussi le faire à travers de nouveaux partenaires. L’important, c’est que tout soit orienté vers ce monde, qui est super fascinant pour moi ».

Dan Rossomondo on the NBA's digital global growth strategy - International Sports Convention

Dan Rossomondo : « Drive to Survive a été un chef d’œuvre. Devrions-nous faire la même chose ? Non »

Et il a commencé sa prospection : « j’ai beaucoup parlé avec Netflix ces dernières années, déjà pour mon travail précédent. Je pense que la Formule 1 a fait un chef-d’œuvre avec son Drive to Survive, mais il a également été aidé par le timing car il est sorti lorsque la pandémie a éclaté. Nous étions tous chez nous sur le canapé et nous l’avons tous vu. Ils étaient bons pour montrer les coulisses du paddock ». Cependant, Dan Rossomondo ne considère ce succès comme la panacée : « Devrions-nous faire la même chose ? Non ». Mais… « Devrions-nous faire quelque chose qui puisse combler le fossé entre nous et eux ? Oui, certainement. Mais je ne veux pas copier les idées des autres, je suis sûr qu’il peut y avoir beaucoup d’idées pour faire les choses à notre façon, sans copier les bonnes des autres ».

Car Dan Rossomondo veut s’appuyer sur les valeurs du sport-moto : « je pense que c’est un nouveau départ pour le MotoGP, mais pas parce qu’il y avait quelque chose de cassé ou qui ne fonctionnait pas. Il s’agit de vouloir commencer à raconter ce sport d’une manière différente, nouvelle. Je pense qu’une chose que nous allons bientôt changer, c’est la façon dont nous faisons sentir au public à quel point nos pilotes sont incroyables chez ceux qui nous suivent déjà. Je veux qu’il soit clair que les pilotes sont le centre de ce sport, ils sont le cœur du spectacle. Les 22 pilotes MotoGP, ceux de Moto3, Moto2. Ils sortent sur la piste et font toujours quelque chose d’incroyable. Nous devons être en mesure de montrer à quel point ce qu’ils font est incroyable à chaque fois qu’ils sont sur la piste » termine-t-il, en guise d’acte de foi.

Dan Rossomondo

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