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Fabio Quartararo

Fabio Quartararo a pris ses quartiers en Malaisie non loin d’un tracé de Sepang duquel il attend de bonnes indications une fois qu’il y aura roulé avec sa Yamaha. Pour l’instant les augures sont bons depuis que les dernières données sont tombées d’un Shakedown qui a mobilisé durant trois jours le pilote test de la marque Cal Crutchlow. La vitesse de pointe semble être convenable, laissant  présager que la livraison d’un rab de puissance demandée sur le quatre cylindre en linge est enfin arrivée. Mais la concurrence n’a pas chômé non plus et le Français regarde forcément du côté de Ducati qui sera l’écurie à battre. Et tous les moyens seront bons pour y arriver.

Et parmi ces moyens, il y a toujours le côté psychologique des choses qui influe parfois plus que la technique pour faire gagner ou faire perdre des dixièmes. Chez Yamaha, Fabio Quartararo ne souffrira d’aucune concurrence à moins d’une miraculeuse résurrection de son équipier Franco Morbidelli. On rappellera que l’italo-brésilien sera le seul autre pilote en M1 cette année, la firme d’Iwata n’alignant plus que deux motos en Grand Prix.

Chez Ducati, en revanche, c’est une autre paire de manches. Celui qui lui a chipé sa couronne mondiale, soit Pecco Bagnaia, va devoir s’affirmer encore et toujours comme le chef d’une meute composée de sept autres Desmosedici. Il y aura le loup solitaire affamé Jorge Martin, mais le danger sera également présent dans son box avec Enea Bastianini. Pour l’instant tout va bien entre les deux Italiens. Peut-être même trop bien au goût de Fabio Quartararo qui sous-entend que l’on en est au calme avant la tempête…

Fabio Quartararo, Monster Energy Yamaha MotoGP™, Sepang Shakedown MotoGP™ Official Test

Fabio Quartararo : « c’est différent lorsque c’est votre propre coéquipier est plus rapide que vous« 

Sur MOW, le Français glisse ainsi : « Bastianini sera un dur à cuire et je suis curieux de voir la relation que lui et Pecco pourront avoir ». Et il précise la différence qu’il y a entre 2022 et 2023 dans leur rivalité : « l’an dernier, ils ont remporté onze courses en deux. Ce sera l’équipe la plus forte, mais c’est différent lorsque c’est votre propre coéquipier est plus rapide que vous… Ça va être une grosse bataille ! ». Elle est évidemment souhaitée par le tricolore qui voit en cette division potentielle une opportunité de régner. On rappellera que Bastianini a été le deuxième pilote à remporter le plus grand nombre de courses l’an dernier, derrière Bagnaia. Il a terminé l’année troisième du classement MotoGP.

Fabio Quartararo termine son propos an avançant ses propres pions : « j’ai hâte de tester la nouvelle Yamaha et de comprendre quelles améliorations il y a eu après les tests de l’année dernière à Valence ». Et il ajoute : « il est clair que je veux gagner le championnat du monde, mais il est également clair que mes rivaux aussi et ce ne sera pas facile ». « L’équipe à battre est Ducati » termine-t-il avec cette remarque déjà formulée cet hiver : « l’année dernière, je n’ai jamais eu de vrai combat avec Pecco Bagnaia, car les circonstances de la course ne nous ont jamais vraiment mis l’un contre l’autre, mais la bagarre viendra, j’en suis sûr ».  La volonté d’en découdre n’est en tout cas pas feinte.

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