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Jack Miller

C’est avec le vent en poupe que Jack Miller arrive dans la Sarthe pour y disputer un Grand Prix de France où il a toujours su y briller. Vainqueur il y a deux ans, second l’an passé, le tout avec une Ducati, il se présente cette fois avec une KTM qu’il a révélé au dernier Grand Prix d’Espagne avec son équipier Brad Binder avec deux troisièmes place pour son compte. Il adore le Bugatti et le public français. Une autre version du rendez-vous tricolore du calendrier MotoGP qui est exactement à l’opposé de celle du pisse-froid batave Wilco Zeelenberg.

On rappellera en effet la perception du Grand Prix de France par le Hollandais, team manager de l’équipe RNF Aprilia : « Le Mans est toujours un endroit où personne ne veut vraiment aller, parce que c’est au milieu de nulle part et qu’il y a toujours du mauvais temps, même si la piste est assez belle ». Jack Miller, l’officiel KTM, est d’un avis exactement opposé : « Le Mans est une piste historique qui vient à l’esprit de tous les fans des sports mécaniques, principalement grâce aux courses automobiles de 24 heures ici. Cette piste est unique et la foule était écrasante l’année dernière. C’était vraiment spectaculaire, ils ont fait la fête de toutes leurs forces tout le week-end. Le Grand Prix était complet ».

L’Australien ajoute : « l’environnement est incroyable, tous les campings étaient déjà là mercredi. Les Français adorent les courses de motos, en particulier le MotoGP. Ils nous réservent toujours un accueil très chaleureux ici. Et nous avons aussi le 1 000e Grand Prix à célébrer depuis le début du championnat du monde en 1949. J’attends cet événement avec impatience ».

Jack Miller

Jack Miller : « nous avons une moto gagnante chez KTM »

Tellement que celui qui est passé depuis le dernier rendez-vous à Jerez de la onzième place au quatrième rang au classement général des pilotes nourrit de grandes ambitions pour ce week-end : « j’adore piloter ici et depuis le début de ma carrière en Grand Prix » rappelle-t-il sur Speedweek. « En 2020, je me suis battu pour la victoire ici contre Dovi et Petrux, mais la moto a cassé. Après ma victoire en 2021 et ma deuxième place l’an dernier, je ne peux que confirmer que j’aime vraiment piloter ici », a expliqué l’Australien de 28 ans. « Maintenant, je suis ici avec KTM, une marque avec laquelle j’ai remporté le Grand Prix de France en Moto3 en 2014. Ce serait bien si nous pouvions répéter ces succès ce week-end ».

Puis il termine : « nous avons une moto gagnante chez KTM, je l’ai ressenti tout de suite lors du premier test à Valence en novembre. C’était formidable de voir l’enthousiasme et la réaction de l’équipe à Jerez. Mais là, on repart à zéro, et le niveau dans cette catégorie est incroyablement élevé. Nous devons rester concentrés et tirer le meilleur parti de chaque séance ».

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