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Ducati

Gigi Dall’Igna a d’ores et déjà incontestablement marqué le MotoGP de son empreinte. Sous le sceau Ducati, il a en effet fait entrer le développement technique d’une moto dans une nouvelle ère, en explorant des voies que personne avant lui avait osé arpenter. Il y avait bien eu des tentatives, mais sans aboutissement au point que lorsque les Desmosedici ont commencé à être affublées d’ailettes, elles ont été raillées. Ceci avant d’inquiéter puis d’être imitées. Comme une reconnaissance et certains rendent maintenant hommage.

Gigi Dall’Igna évolue-t-il un cran au-dessus de ses éminents collègues ? La question se pose au vu de ce qu’il a fait de la Desmosedici, et, partant de là, comment les nouvelles MotoGP sont à présent façonnées. Les ailerons, c’est lui et ils ont fait florès, le « holeshot device », c’est également de son box Ducati qu’il est arrivé et, depuis, la concurrence court après. Car on n’en est plus à un unique dispositif d’aide au départ. La technique est un précieux allié pour le pilote qui peut mécaniquement l’actionner à tout moment sur la piste.

Sans lui et Ducati, jamais on n’en serait arrivé là. Ou aussi vite. La réglementation a beau verrouiller les opportunités d’évoluer techniquement, de l’armée rouge sort toujours une nouveauté. Une posture de recherche permanente jusqu’à persévérer dans l’exploration de terres inconnues que l’on trouve dans un autre sport-mécanique : la Formule 1.

Gigi Dall’Igna a-t-il son pendant dans ce milieu qui a happé Davide Brivio ? Certains pensent que oui à l’instar d’Alberto Vergani. L’homme est le manager de Petrucci, et il l’a été aussi pour David Checa et Marco Melandri. Mais il est surtout, à 61 ans, patron d’une agence Opinion Leader à Milan et il siège au conseil d’administration de la holding qui contrôle Shark, Nolan et d’autres actifs du fonds international EuroZero après avoir été président de Nolan pendant vingt-cinq ans…

Gigi Dall'Igna a les idées claires.

« L’erreur de Gigi Dall’Igna a été d’avoir choisi Lorenzo à la place de Marquez »

Sur Moto.it, il dit : « Gigi Dall’Igna est l’Adrian Newey des motos, celui qui invente tout et plus encore. Cette année aurait pu être un peu une sausin de transition avec les deux nouveaux pilotes, mais en réalité ça se passe très bien et il y a une bonne file de jeunes pour le champion du futur… »

Ce compliment fait, le même Vergani signale tout de même que Dall’Igna peut également commettre des erreurs. Et il en aurait fait une grosse… « L’erreur a été d’avoir choisi Lorenzo à la place de Marquez alors qu’il aurait pu être pris en 2016. Suppo me l’a dit, Marc n’était pas content, il n’avait pas encore signé avec Honda et il y avait un danger qu’il s’en aille…Marquez est comme Stoner, si la moto n’est pas à 100 pour 100, il la fait passer à 100. Lorenzo est différent. Ensuite, chez Ducati, ils ont également eu un peu de malchance, Marquez était supérieur et aussi chanceux, Dovi moins. Mais Ducati fonctionne très bien ». La preuve, elle est actuellement seconde au championnat, mais avec un pilote qui n’est pas en combinaison rouge, en l’occurrence Johann Zarco, pilote du team satellite Pramac.

Gigi

 

 

 

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