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Iker Lecuona

Les mots de Jack Miller fustigeant les pilotes, sans les citer, critiquant tant et plus leur moto au risque de froisser leur employeur qui pourrait saisir l’occasion pour se retirer du MotoGP, continue de faire trembler les murs du paddock. Critiqué par certains, l’Australien est aussi soutenu et compris par d’autres qui pensent comme lui. Ainsi, en écoutant un Iker Lecuona qui remplace ce week-end Joan Mir dans le box de tous les dangers Repsol Honda, on note du « JackAss » dans le ton …    

Au Sachsenring, derrière un micro, le pilote test Honda Stefan Bradl assurait qu’il était heureux de ne pas faire son Grand Prix d’Allemagne comme remplaçant chez Repsol Honda en regardant le jeu de massacre donné par Marc Marquez. Le même Bradl n’a cette fois pas eu le choix pour l’échéance d’Assen où il se retrouve chez LCR, et non aux côtés de Marc Marquez.

Une place occupée aux Pays-Bas qui a un tout autre état d’esprit… « Pour moi, c’est une opportunité, un plaisir et un honneur d’être ici » déclare l’officiel Honda en WSBK sur AS. « C’est peut-être plus ou moins difficile pour la moto, mais pour moi, Honda est la meilleure usine du monde et qu’ils me donnent une seconde chance dans l’équipe officielle me fait plaisir. Je suis comme un enfant devant le sapin de Noël ».

Iker Lecuona, Repsol Honda Team, Gran Premio MotoGP™ Guru by Gryfyn de España

Iker Lecuona : « si je suis content de monter sur cette moto ici ? Je vous dis oui à cent pour cent »

Il ajoute : « pour moi, c’est une moto, et c’est une moto critique. En WSBK cette année j’ai quand même du mal et je tombe aussi sans savoir pourquoi. C’est critique devant et c’est un problème similaire. C’est une moto et nous devrons pousser quand nous devons pousser et nous installer quand nous devons le faire. Et si je suis content de monter sur la moto ici ? Je vous dis oui à cent pour cent ».

Puis il continue sur sa lancée, et c’est là que ça devient intéressant … « Ma façon de penser est que, si cela vous fait peur, il vaut mieux prendre sa retraite ou faire autre chose. Si un pilote a peur, ce n’est pas sa place. Je suis tombé et je me suis brisé, et en 2017, j’ai voulu arrêter. Ce n’est pas un sport à craindre. C’est un sport il faut les avoir bien placées, disons-le ainsi. Je ne crains pas la moto et, si je tombe, eh bien je me relève, plus ou moins bien, mais c’est parti pour la deuxième manche. J’ai du respect pour elle, mais une chose est le respect et une autre est la peur ».

Iker Lecuona, Repsol Honda Team, Gran Premio MotoGP™ Guru by Gryfyn de España

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