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Jack Miller a parfaitement résumé le sentiment de tous les motards en ce moment à travers la planète. Chez nous, la tempête de ciel bleu observée depuis notre fenêtre de confinement avec la moto sur la béquille nous fait pester contre ce coronavirus dont on aimerait bien tordre le cou s’il en avait seulement un… Mais l’Australien promet aussi que le retour sera vécu comme une revanche et que ce sera donc grandiose…

L’arrêt forcé du MotoGP laisse en déshérence ses pilotes qui se présentaient affûtés et motivés comme jamais sur la ligne de départ de la saison 2020 au Qatar… Avant d’apprendre qu’il faudra patienter encore quelques temps. Jusqu’à quand ? La question reste entière, et ce manque d’échéance ajoute à la frustration et à la souffrance…

« Je ne mentirai pas, n’ayant pas de date précise pour en voir la fin, cela teste votre niveau de motivation » commente Jack Miller sur son site officiel. « Passer l’hiver à essayer de vous mettre en forme, vous préparer, faire les tests et puis… Tout s’arrête. On est comme coincé au purgatoire. Mon horaire d’entraînement n’a pas changé, je continue de faire du vélo et du footing. J’ai décidé de me lever tôt le matin et de m’occuper. Ici, en Australie, c’est aussi facile, car il fait chaud et cela aide vraiment. »

« Il serait facile de perdre sa motivation, de s’entraîner un peu moins et de prendre quelques kilos en trop. C’est définitivement quelque chose que j’essaie d’éviter, car dans le passé, j’ai eu du mal à perdre du poids quand j’en avais pris » précise le pilote Ducati Pramac.

Miller n’a pas utilisé de demi-mesures pour révéler son humeur : « ça craint de ne pas rouler, mais je suis resté assez calme, j’ai travaillé sur des motos ici dans le hangar pour me tenir occupé. Pour une fois, l’isolement de l’Australie nous a aidés jusqu’à présent face au virus et j’espère que la situation ne dégénérera pas ici comme dans de nombreuses autres parties du monde. Vous ne réalisez pas à quel point le sport est une grande évasion, une grande passion et vous le prenez pour acquis, jusqu’à ce qu’ils vous l’enlèvent. Faites-moi confiance, je le sais : cette situation est nulle, mais nous reviendrons. »

 

 

 

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