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Jack Miller a quitté son Australie natale au mois de février pour retrouver sa base espagnole à partir de laquelle il défendra ses chances dans le championnat MotoGP en tant que pilote officiel Ducati.

Après trois années passées sur une Honda chez LCR puis Marc VDS, puis autant dans le giron de Borgo Panigale chez Pramac Racing, celui qui a fait l’impasse sur la catégorie Moto2 en 2015 après une lutte à couteaux tirés avec Álex Márquez en Moto3 portera donc assurément un certain poids sur ses épaules en tant que leader expérimenté du constructeur italien.

Est-ce pour cela qu’il vient d’accepter un rôle d’ambassadeur avec le constructeur d’engins de travaux publics CAT ? Toujours est-il que l’Australien, qui a participé hier à des essais privés à Barcelone, est impatient d’arriver au Qatar, même s’il a concédé que ses résultats n’y ont pas toujours été les meilleurs…

Jack Miller : “C’est comme un test officiel ici ! Le circuit de Montmelo est fantastique et le fait d’avoir un tracé similaire à celui de l’ancien circuit au virage 10 est fantastique. On peut prendre beaucoup de vitesse, l’asphalte a beaucoup d’adhérence, donc 10/10 à eux pour le travail ! C’est génial d’être à nouveau en piste avec tous ces grands pilotes et je suis très excité à l’idée de refaire tout ça dans quelques semaines au Qatar. Le Qatar est un circuit que j’apprécie beaucoup, même si je n’ai pas eu beaucoup de chance là-bas. Mais je me sens confiant avant le Grand Prix: il y a beaucoup de travail à faire en peu de temps, mais j’ai hâte de relever le défi”.

Dans exactement un mois, Jack Miller participera donc à son neuvième Grand Prix du Qatar.
25e, 18e puis vainqueur en Moto3, ses prestations en MotoGP s’y sont seulement vues couronnées par une place de 8e en 2017 avec la Honda, alors qu’il n’a pu faire mieux que 10e avec la Ducati, son seul résultat pour Borgo Panigale à côté d’un abandon.

Effectivement, il serait de bon ton de mieux faire pour débuter la saison en tant que leader des Rouges, d’autant qu’Andrea Dovizioso reste le dernier vainqueur en date des deux dernières éditions à Doha, après trois places de deuxième en 2017, 2016 et 2015. La barre est donc très haute et il faudra sans doute la force d’un Caterpillar pour la relever…