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On attendait Fabio Quartararo comme fer de lance des couleurs Petronas dans ce premier Grand Prix de la saison, et on a eu son équipier Franco Morbidelli, pourtant équipé d’une Yamaha moins évoluée… Comme une revanche de l’an passé, même si l’Italien n’est pas dans cet état d’esprit. Reste les faits qui mettent celui qui a renouvelé dans ce team pour deux ans de plus devant le Français, une hiérarchie marquée notamment par les résultats de la chaude FP2…

Fabio Quartararo a prévenu : il faut casser le mythe de la Yamaha facile. Et la dernière génération est plus compliquée à cerner. Justement, Franco Morbidelli a l’ancienne et il s’en est donné à cœur joie. Douzième seulement lors de la FP1, il n’était pas moins devant son équipier Fabio Quartararo parti vingt minutes après lui à cause d’une pénalité à purger pour les raisons que l’on sait.

L’après-midi, le protégé d’un Valentino Rossi avec qui il devrait partager le box Petronas en 2021, pour peu que quelqu’un signe enfin quelque chose pour confirmer les beaux discours,  menait les débats… Juste devant le Français, qui était donc battu à domicile…

Pour autant, Franco Morbidelli ne fanfaronne pas. Ce n’est d’ailleurs pas le genre de la maison… « Aujourd’hui a été une journée positive. J’ai bien travaillé surtout en prévision de la course qui sera dans des conditions très chaudes. Avec l’équipe, nous avons ajusté le set-up pour la chaleur et je me sentais bien cet après-midi ».

« Ce matin j’ai eu de bonnes sensations sur la moto mais l’important était d’être rapide l’après-midi et de pouvoir terminer en première position est certainement une satisfaction. Ce soir, nous étudierons les données et, en collaboration avec l’équipe, nous essaierons de faire quelque chose pour nous améliorer davantage » explique Morbidelli.

Le rôle du vent

L’Italien a de l’ambition : « être rapide aujourd’hui dans des conditions chaudes est encourageant, j’essaie de travailler sur les pneus utilisés pour m’assurer que mes performances restent constantes, pas comme l’année dernière quand j’ai bien commencé et ensuite j’ai baissé de rythme ».

« Nous avons eu quelques évolutions mineures mais malheureusement, il y avait trop de vent pour remarquer quelque chose d’important. Au début de la séance, ce n’était pas mal, mais le vent s’est ensuite beaucoup levé et en fin d’après-midi, il nous a vraiment dérangé, surtout dans les virages rapides, tels que 11 et 12 ».

Il termine, rappelant qu’en 2019, les deux Yamaha Petronas occupaient la première ligne de la grille de départ, avec Fabio Quartararo en pole-position : « je me sens suffisamment fort pour la course et pour demain, j’espère pouvoir me qualifier directement pour la Q2 et nous verrons ensuite ». Top modeste l’Italien ? « Je suis plus superstitieux que modeste ».

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