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Mal parti le vendredi, Valentino Rossi s’est rétabli ce samedi, et notamment le matin en intégrant directement la Q2. Toujours en arsouille avec Morbidelli qui devrait être son futur équipier sous les couleurs de Petronas, le Doctor a remercié son équipe pour ce regain de forme, modeste cependant au vu des qualifications. Onzième, le Doctor diagnostique une course d‘abord lente et en paquet pour préserver les pneus. Justement, puisque l’on parle de Michelin, il a un message à l’adresse du représentant du manufacturier Piero Taramasso…

Il ne faut pas s’en cacher, ce sera compliqué pour Valentino Rossi ce dimanche à Jerez. Il aura vraisemblablement comme compagnon de route Morbidelli qui a été son ombre durant tout ce samedi en Andalousie. Mais Viñales comme Quartararo sont sur un autre rythme. Le souci est connu depuis belle lurette : l’exploitation différente, et moins efficace, du pneu. Celui-ci est estampillé Michelin, et le représentant du bibendum s’est hasardé à analyser le style de pilotage de Vale… Qui le reprend poliment de volet… « Je ne suis pas d’accord avec ce que Taramasso a dit, il dit que je consomme plus de pneu parce que je ne sors pas trop de la moto. Mais si vous regardez les photos, ce n’est pas vrai ».

« J’ai beaucoup travaillé là-dessus et par exemple, lorsque nous avons couru avec Bridgestone, nous étions encore plus sortis de la moto. Il y a d’autres pilotes, comme Dovizioso qui ont un style beaucoup plus composé sur la moto mais qui n’usent pas excessivement pas les pneus. Plus que toute autre chose, je dois dire que, dans ma carrière, j’ai toujours préféré les pneus durs à la fois comme carcasse et comme composé alors que maintenant les Michelin sont très souples » détaille Vale.

« A partir du quatrième, on est tous en paquet »

Mais il ne veut pas pour autant charger l’homme de Michelin… « En revanche, les autres pilotes, comme le disait Taramasso, se sont adaptés à ce nouveau pneu et c’est donc maintenant à nous de travailler. Nous nous sommes beaucoup améliorés depuis hier, nous commençons à bien travailler avec David Munoz, mon chef technicien. Pas encore assez mais nous travaillons pour être plus compétitifs ».

Sur la course à venir, il pronostique : « tant en Malaisie qu’au Qatar, nous étions allés vite, mais je savais qu’ici à Jerez, nous aurions eu du mal. Nous n’y avons pas bien fait depuis 2017. Les trois premiers pilotes ont un avantage, mais à partir du quatrième, nous sommes tous là. Ce sera une course longue, j’attends une bonne course en mêlée après les trois premiers ». On rappellera que la dernière victoire Yamaha à Jerez remonte à 2016, avec Valentino Rossi.

MotoGP Jerez 1 J2 : chronos Q2 et Q1

 

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