pub

Johann Zarco est passé par toutes les couleurs et par tous les stades lors de ces cinq premiers Grands Prix d’une saison qui promet d’être sans pitié. Il y a eu une phase ascendante au guidon de la Ducati GP19 du team Avintia qui est allée jusqu’à une pole position et un podium. Et puis la descente aux enfers car voué aux gémonies d’un camp embarqué dans un solide bateau battant pavillon VR46, tel que décrit par le Français lui-même. Jugé coupable sans appel d’un violent accrochage avec Franco Morbidelli, il a purgé sa peine lors du Grand Prix de Styrie qu’il a mis un point d’honneur à finir devant le moussaillon de l’amiral de Tavullia. A présent, il est temps de travailler pour 2021…

Johann Zarco n’aura décidément jamais les choses faciles. Depuis qu’il a montré qu’il était du genre à prendre son destin en main, il avance dans un monde qui ne fait pas de cadeau sans la moindre couverture. Mais avec tout de même quelques appuis, dont celui de Ducati. Une relation que ces événements en marge de la course fortifient. Cependant, il gère seul cette partie de carrière ce qui ne le rend pas favori pour une moto rouge… « D’une part je suis pilote et d’autre part je dois préparer certaines choses car je n’ai pas de manager, même si beaucoup de gens me soutiennent » rappelle le Français.

Mais avec Ducati, des perspectives existent : « il y a déjà eu des conversations, c’est plutôt positif ». Le Français estime que la probabilité qu’il soit toujours là en 2021 a augmenté « peut-être de 20 à 90 %. Le but est de rester avec Ducati car ils m’ont remis sur la bonne voie. Si les choses se passent bien, il y aura d’autre pole et podium. Je veux vivre ça, et avec eux ».

Des remerciements à Agostini et Jean Michel Bayle

Pour ce qui est du déjà vécu, il revient sur la tourmente entre le Grand Prix d’Autriche et celui de Styrie : « j’étais dans la voiture pendant cinq heures et demie à l’époque, puisque je suis allé me faire opérer en Italie, même si je ne conduisais pas moi-même. Je n’ai pas non plus regardé sur les réseaux sociaux. On peut dire que je n’ai écrit qu’un seul post dire que mon opération s’est bien déroulée ».

Mais d’autres ont tenu le terrain médiatique. Heureusement, ce dernier n’était pas qu’hostile. Deux soutiens ont marqué Johann Zarco. Celui de Giacomo Agostini et celui de Jean Michel Bayle. Sur Ago, il commente : « ses déclarations dans les journaux étaient importantes, du moins pour l’Italie. Parce que Valentino a beaucoup de poids en Italie, mais Agostini a aussi beaucoup de respect, et cela nous a permis d’avoir un point de vue beaucoup plus neutre ».

L’ex-superviseur de Zarco, Jean-Michel Bayle, l’a également disculpé : « c’était bien d’avoir une analyse très technique comme la sienne. Ses propos sont peut-être moins pesants que ceux de Valentino Rossi ou de nombreux médias en Italie, mais il en est toujours une figure de la course de motos. À cet égard, il y avait aussi beaucoup de soutien positif ». Et il ajoute : « j’ai reçu quelques messages de soutien qui disaient : ‘Ne vous inquiétez pas, il y a beaucoup de monde derrière vous.’ Mais je ne dirai pas qui en particulier ». Rendez-vous à présent à Misano. Les retrouvailles se feront dès le 11 septembre.

Tous les articles sur les Pilotes : Johann Zarco

Tous les articles sur les Teams : Avintia Racing