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Jorge Lorenzo rappelle que c'était aussi le bon temps pour Yamaha ...

Jorge Lorenzo est revenu de ses vacances à Dubaï où il y a passé du bon temps en retrouvant quelques bons amis. Mais maintenant, que va-t-il faire, de tout ce temps qui sera sa vie ? Car il ne pilotera plus de MotoGP, y compris en essai. Alors il échafaude de nouveaux projets et aussi, il se souvient du passé pas si éloigné. Par exemple lorsqu’il était chez Yamaha. Un constructeur à qui il a apporté le dernier titre mondial en 2015.

Jorge Lorenzo s’est laissé aller à la confidence dans un entretien à Sky Sport24. Par exemple sur ses futurs projets qui seront, de toute évidence loin d’un guidon. Car sa dernière opportunité qui était Aprilia ne s’est jamais vraiment concrétisée : « il y a eu des contacts avec Aprilia, mais pour l’instant la route est fermée » dit-il. « Il y a eu des contacts avec Massimo Rivola dont je suis ami depuis longtemps et avec Aprilia, on en a parlé, mais les négociations ne se sont pas déroulées, ils ont choisi de rester avec leurs pilotes ». Et il rassure : « honnêtement, ce n’est pas quelque chose qui m‘empêche de dormir ».

Mais alors, à quoi rêve-t-il tout de même ? « J’ai beaucoup de nouvelles idées pour mon avenir, moins stressant que celui de la course en MotoGP mais toujours passionnant » affirme Por Fuera. « Une route ouverte, par exemple, est celle en tant que commentateur de télévision et je n’exclus même pas la possibilité de donner mon expérience à un jeune piloter en devenant son manager ».

Jorge Lorenzo : « la Yamaha n’est pas la moto la plus complète sans moi »

Pour peut-être montrer ce qu’il apporterait comme commentateur, il donne son avis sur l’évolution en MotoGP d’un constructeur depuis qu’il ne pilote plus l’une de ses motos. En l’occurrence Yamaha : « j’ai toujours été un pilote très sensible, depuis que je suis enfant, parce que mon père m’a fait rouler sur de nombreuses motos différentes et donc j’ai pu m’adapter rapidement en comprenant ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas. J’ai toujours eu cette capacité ».

« Yamaha m’a fait confiance ces dernières années. Les années où j’y étais, nous avons vécu une très bonne période en fabriquant une moto facile à piloter, intuitive. Quand je suis allé chez Ducati, d’autres pilotes se sont occupés de l’évolution de la moto, je ne peux pas faire de comparaison, mais je crois certainement que Yamaha, pour le degré d’amélioration de la moto, n’est pas aussi complet que lorsque je courais dans l’équipe ». Une expertise intéressante qui signifie que le rôle de Rossi sur la mise au point de la M1 n’était pas si essentiel tandis que ses successeurs sont, selon lui, moins aguerris aux impératifs de la tâche …

Sur sa lancée, Jorge Lorenzo donne son sentiment sur les mouvements de pilotes chez Yamaha en vue de la saison 2021 : « j’ai été surpris par la décision de Yamaha de faire participer Rossi dans une équipe satellite comme Petronas. Je ne l’aurais jamais imaginé, mais en même temps je pense que ça ne changera pas grand-chose pour lui, il fera bien. Nous avons vu les excellents résultats obtenus par Quartararo et Morbidelli, la moto est compétitive et finalement Yamaha doit faire comme toutes les autres équipes : regarder vers l’avenir ».

Une situation qui lui rappelle celle de 2008 : « j’étais le plan B en cas de départ de Valentino vers la Formule 1 et ils ont choisi un jeune pilote comme moi. L’avenir passe par les plus jeunes pilotes et choisir Quartararo est un choix logique ». Si on le suit, Valentino Rossi aura donc été remplacé deux fois en douze ans.

Jorge Lorenzo ne pouvait finir son intervention sans parler de Ducati et des deux personnages qu’il connait bien : Andrea Dovizioso et Gigi Dall’Igna : « quand une relation se rompt, il est normal d’avoir des frictions, il y a deux versions différentes, chacune pense que c’est l’autre qui a commis une erreur.  Andrea défend sa fierté et son image, Ducati fait de même. Je pense que c’était un mariage réussi pour les deux. L’équipe a été de retour pour se battre pour le titre, donc je pense que les deux devraient être heureux ». Jorge Lorenzo en médiateur, ça on ne l’aurait pas pensé …

 

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