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En 1977, le Grand Prix d’Autriche a accueilli la première clinique mobile du Championnat du monde, née grâce au Docteur Claudio Costa. Depuis lors, les protocoles et le matériel ont évolué afin de garantir la sécurité des protagonistes les plus importants du Mondial : les pilotes. (Traduction de l’article du Box Repsol Honda.)

Son apparition en Autriche, en 1977, eut surtout lieu afin de sauver la vie de Franco Uncini, pilote en 350cc, gravement blessé après un lourd accident sur la piste du Salzburgring. Lors de ses débuts, elle n’était qu’une camionnette adaptée avec un lit, du matériel et des instruments très basiques. À peine quatre ans plus tard, lors de la saison 1981, la camionnette s’était transformée en camion avec deux lits et un équipement visiblement plus complet.

L’évolution suivante arriva en 1988, avec trois salles et cinq lits, qui seraient augmentées en 1997. Cette même année, des équipes en physiothérapie et du personnel spécialisé furent recrutés. En 2002, une nouvelle évolution vit le jour : la Clinique mobile devint un motorhome complètement équipé, incluant huit lits et du matériel spécifique pour la majorité des blessures.

Aujourd’hui, la Clinique mobile compte une salle d’attente, une salle pour les premiers secours, une salle de physiothérapie et une autre de traumatologie. Cette dernière dispose d’une radiographie et d’une pièce sombre où les radios sont analysées, reliée à une autre petite pièce où les examens de tous les pilotes sont conservés. Dans l’urgence, l’une d’entre elles peut être convertie en salle d’opération.

Au total, elle s’étend sur 13 mètres de long sur cinq de large et reste ouvert constamment de 7h30 le matin à 20h le soir lors des Grands Prix. Évidemment, elle n’est pas destinée uniquement aux pilotes, et chaque membre du paddock peut venir s’y faire soigner.

Entre le MotoGP et le Superbike, la Clinique mobile est composée de presque 50 personnes, mais le personnel travaillant sur les Grands Prix n’est pas toujours le même. Lorsque le Championnat se rend à l’autre bout du monde, tout le matériel est préparé dans un container conditionné, de sorte qu’il puisse arriver dans de parfaites conditions aux rendez-vous du calendrier.