pub

Le GP du Qatar qui se profile le 10 mars se tient cette année une semaine plus tôt que l’an dernier et semble présenter des températures légèrement plus basses et une plus grande humidité que lors des années précédentes, d’autant que les horaires 2019 ont été reculés d’une par rapport à 2018 (sans que l’on sache pourquoi).

Durant les essais, les chutes ont été nombreuses à l’arrivée de l’humidité et Jorge Lorenzo, qui a subi une bonne chute, n’a pas hésité à déclarer qu’il fallait revoir les horaires du Grand Prix, prévu pour le moment à 20h00 locales (18h00 en France) : « La température avait beaucoup baissé, il y avait beaucoup d’humidité et de fraîcheur, et beaucoup de pilotes ont commencé à tomber. Nous devons parler très sérieusement avec Carlos Ezpeleta qui décide de l’horaire de la course, pour voir si celle-ci peut avoir lieu un peu plus tôt pour la sécurité des pilotes. J’espère qu’elle aura lieu une demi-heure ou une heure plus tôt, autant que possible, parce que si nous avons la malchance d’être le jour de la course par une nuit humide, cela pourrait être dangereux ».

Avancer les horaires signifierait commencer tout le programme plus tôt et, nécessairement, commencer les courses quand il fait encore jour, mais ce serait le prix à payer pour une sécurité accrue pour les pilotes.

Ce mercredi matin, Jorge Lorenzo a pris part à un petit déjeuner organisé par Europa Press à Madrid avec Carmelo Ezpeleta. Et le pilote Honda semble avoir réussi à convaincre le PDG de Dorna d’au moins étudier le problème, puisque celui-ci a déclaré : « nous allons étudier cela, même si c’est tard en ce moment, il est certain que nous allons prendre une décision. Nous verrons comment les jours se dérouleront la semaine prochaine. S’il y a la possibilité de faire la course dans de meilleures conditions, nous n’hésiterons pas, parce que c’est suffisamment dangereux comme ça ».

Affaire à suivre…