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Via le site officiel MotoGP.com, nous avons assisté à la conférence de presse post-qualification du Shark Helmets Grand Prix de France 2020 sur le Bugatti au Mans.

Étaient présents Fabio Quartararo, Jack Miller, Danilo Petrucci, Joe Roberts et Jaume Masiá.

Comme à notre habitude, nous reportons ici l’intégralité des propos de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme.


Fabio, vous avez fait un tour fantastique lors d’une journée délicate aujourd’hui, car il y avait du vent et il faisait froid. Bien joué !

Fabio Quartararo : « Merci ! Les conditions étaient très délicates car en FP3, en FP4, et même lors de la qualification, il était très difficile de faire chauffer le pneu. Oui, j’étais heureux car depuis vendredi nous savions pourquoi nous étions si loin mais ce matin nous avons été plutôt bons. Quand j’ai regardé la Q1, Danilo a fait un tour plutôt impressionnant et je me suis dit « waouh, nous devons être très rapides » et nous avons beaucoup améliorer pour être sur la première ligne. Même mon premier run a été bon et je suis tout simplement allé à la limite lors du deuxième. Je voulais vraiment faire mieux et finalement nous avons obtenu la pole position, donc je suis très heureux de cette journée. »

Vous allez sans doute prendre les pneus tendres Michelin demain. Quelle va être vos stratégies pour la fin de course mais également pour le premier virage face à deux Ducati ?

« Oui, ce sera difficile, mais au final nous devons simplement essayer de faire de notre mieux et essayer d’être devant. Oui, je pense que tout le monde va utiliser des pneus tendres parce qu’il fait un peu froid. Pour moi, ce n’était pas mal car en FP4 j’ai fait 26 tours avec les tendres en 32.9, ce qui n’était pas mal. Je pense que la constance du pneu est vraiment bonne, pas comme à Barcelone où la dégradation était très grande. Je pense donc que le pneu tendre ne posera pas un gros problème. »

Vous avez les deux Ducati à côté de vous. À quel point cela vous inquiète-t-il et quel sera votre approche de la course en fonction du fait que Joan Mir partira très loin derrière ?

« Nous savons qu’elles peuvent très bien s’élancer mais nous pouvons gérer pour faire un bon départ. Donc je ne pense pas vraiment à ça et j’essaierai de faire de mon mieux. Dans le premier secteur, je suis actuellement bon dont je ferai du mieux possible pour faire un bon premier secteur dans le premier tour. Donc nous verrons. Mais honnêtement, je ne pense pas vraiment au fait que Mir partira loin. Je veux simplement m’amuser et je pense que nous avons un très bon rythme pour se battre pour le podium et pour la victoire. Il faut donc simplement essayer d’être calme et de faire de notre mieux. C’est ce à quoi je pense pour demain, plus qu’au championnat. »

Vos trajectoires sont très fluides et très précises. Cela a-t-il toujours été comme ça, ou est-ce en observant Jorge Lorenzo ?

« Non (rires). Je ne regarde pas vraiment le style de pilotage de Jorge. C’est juste un style de pilotage naturel que les gens trouvent ressemblant à celui de Jorge Lorenzo, mais je pense que c’était quelque chose d’assez clair. En Moto2 également, quand j’ai remporté ma première course à Barcelone, c’est à partir de là j’ai vraiment trouvé les points positifs, et même avant dans le passé, en Moto3. Je pense qu’être précis est quelque chose que je peux très bien faire, même si vous commettez toujours des erreurs. À la télévision, vous ne pouvez pas vraiment les voir. Mais ici, il est vrai que je suis plutôt précis. Certains circuits sont plus faciles que d’autres, mais je me suis très bien senti aujourd’hui. »

Vous êtes le premier Français en 66 ans à pouvoir remporter un Grand Prix ici dans la catégorie reine. Est-ce que cela vous donne une pression supplémentaire ou une motivation supplémentaire ?

« Je pense ce n’est pas vraiment une motivation supplémentaire ou une pression supplémentaire. J’ai quelques mauvais souvenirs à ce sujet, où j’avais trop de motivation, et à chaque fois que vous ressentez ça, normalement vous chutez. Je veux donc simplement apprécier la course demain. Nous savons que ce ne sera pas facile car il y a également des Ducati en première et deuxième lignes. Mais nous voulons simplement nous amuser sur la moto, et je ne penserai pas aux 66 années passées sans qu’un français gagne en MotoGP (en France). Nous essaierons de faire de notre mieux et nous verrons le résultat, mais à coup sûr je vais donner mes 100 % pour me battre et faire le meilleur résultat possible. »

Que ce soit à cause des drapeaux jaunes ou pour des sorties de piste, de plus en plus de tours sont annulés. Est-il possible d’anticiper cela en FP3 en faisant vos tours chronos plus tôt dans la séance ?

« En FP3, le dernier run, là où nous avons fait notre deuxième attaque, j’étais avec Pol et Dovi et aucun d’entre nous n’a pu faire un tour (propre), car Mir, Binder et Vale ont chuté dans le premier secteur. Lors des trois tours que nous avons faits, nous avons vu des drapeaux jaunes et tous nos tours ont été annulés. C’est pourquoi nous faisons toujours deux attaques de chronos, car je pense qu’il est très important d’être en sécurité. Donc oui, nous anticipons un petit peu. Normalement, nous le faisons vraiment à la fin, mais avec les nouvelles règles qui annulent les tours en cas de drapeaux jaunes, nous gérons pour faire une attaque de chronos avant la fin, au milieu de la séance, pour être sûrs. »

Classement Qualification 2 du Grand Prix de France MotoGP :

Classement Qualification 1 du Grand Prix de France MotoGP :

Crédit photo et classements : MotoGP.com

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