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Marc Márquez n’a pas gagné en Malaisie, mais au vu des circonstances qui l’ont contraint à s’élancer de la onzième place avec un corps chiffonné, cette seconde position n’est pas loin d’être une victoire. Une performance rendue possible par un départ de feu et une conclusion qui l’alerte sur 2020. Car Marc Márquez n’est pas seulement un surdoué avec des talents d’acrobate. C’est aussi un fin analyste. Et voici ses secrets après Sepang…

Même onzième, Marc Márquez reste un danger pour celui qui prétend passer le premier virage en tête d’un Grand Prix. On l’a vu en Malaisie. Mais pour passer de onzième à cinquième en quelques hectomètres, il faut avoir bien étudié son sujet. Infatigable, l’officiel Honda explique sa réussite une fois le lâché des fauves autorisé : « je savais que partir de l’intérieur de la piste m’aurait apporté un avantage. Je l’ai compris en étudiant tous les départs des dernières années sur cette piste la nuit avant la course. Je ne pensais pas réussir si bien, sincèrement, mais j’ai tout de suite essayé de passer Miller. Comme j’ai eu un peu de difficulté, Viñales a réussi à s’échapper. »

Et la victoire est partie avec l’officiel Yamaha. Justement, Yamaha… « Il ne faut pas se relâcher. Il faut travailler cet hiver pour contrer Yamaha. » La firme d’Iwata revient donc au premier plan et c’est d’autant plus problématique pour Marc Márquez qu’il y aura un certain Fabio Quartararo sur une de ces M1 officielles…

Dévoué à son équipe, il termine son bilan de Sepang avec une mention pour elle : « pour les pneus, j’ai laissé l’équipe décider parce que le seul titre qui nous manque est celui qui lui est dédié.  Avant la course, j’étais indécis. Au cours de la réunion d’avant-course, l’équipe a recommandé le soft avant alors que je voulais le médium. J’ai finalement pensé que l’équipe devait jouer son championnat avec son choix. Et je pense que le choix était juste. »

Quant à son niveau de forme après sa folle cabriole du samedi… « Je suis humain et par conséquent, je ressens un peu de douleur, en particulier au poignet droit. Il m’est difficile d’ouvrir complètement la poignée des gaz. Cependant, cela ne m’a pas affecté dans la course en termes de vitesse. » On a vu…

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