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Lors de la saison 2018, le MotoGP a montré qu’il n’était pas un milieu si ouvert que ça. Une écurie a fait en ce sens jurisprudence. Croyant naïvement qu’elle pouvait être seule maîtresse de son destin, elle avait mobilisé un pilote inconnu des Grands Prix pour remplacer son pilote titulaire blessé. Avintia a ainsi mis Christophe Ponsson sur le devant de la scène pendant que Tito Rabat se remettait. Malgré une première prestation honorable à Misano, tracé qu’il découvrait qui plus est, le Français n’a plus eu l’occasion de se remontrer. Une histoire que Marc Marquez rappelle aujourd’hui de façon indirecte…

Dans un entretien à Solomoto, Marc Marquez parle du passé, du présent et de la suite des événements. La saison qui s’annonce sera aussi un défi pour lui. Car en plus de faire face à une concurrence de mieux en mieux armée, il va devoir surveiller de près un équipier du nom de Jorge Lorenzo.

Il aura aussi un œil sur des nouveaux venus qui ont montré lors des tests hivernaux de belles dispositions d’entrée. Sur cette relève et le fait qu’elle s’installe en MotoGP, il a déclaré : « parfois, certains pilotes Moto2 ne terminent pas bien en MotoGP. Il arrive aussi qu’il y ait des pilotes qui excellent en Moto3 et non en Moto2. Parfois, l’inverse se produit, ils ne brillent pas en Moto3 et se révèlent en Moto2 ».

L’idée générale formulée, voici les exemples… « Ainsi, Joan Mir a remporté le championnat du monde Moto3, mais en Moto2, malgré qu’il soit un bon pilote, cela a été plus délicat. Ce n’est pas le cas de Bagnaia, qui a excellé en Moto2 alors qu’en Moto3 il n’a pas brillé. Je pense qu’il mérite d’être en MotoGP. Là où je ne suis pas d’accord, c’est de monter des pilotes en MotoGP avec peu d’expérience ».

Là-dessus, il se gardera bien de donner plus de noms. La saison 2019 les révélera sans aucun doute…

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