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C’est une volonté, une détermination et un talent pour les assumer dont il semble être le seul habité, au sein du pourtant huppé plateau du MotoGP. Marc Márquez est l’homme qui ne lâche rien, qui tente tout et même un plus, qui gagne aussi souvent qu’il tombe. Andrea Dovizioso, à l’arrivée du Grand Prix du Qatar a souligné cette caractéristique de septuple titré. Comme une fatalité à laquelle il faut faire face du mieux que l’on peut en fonction des circonstances, mais que l’on ne peut jamais définitivement éradiquer. Cependant, le même Márquez est aussi un homme avec ses peurs et ses doutes. La preuve…

Jusque-là, c’était considéré comme un attentat, une chose à sanctionner. Mais c’est entré dans le mœurs et cela a même un nom le «Márquez style », à prononcer avec l’accent anglais. Cela veut dire que lorsque vous avez un Marc Márquez dans votre roue dans le dernier virage avant la ligne d’arrivée, il faut vous attendre à un dernier assaut que vous aurez su esquiver pour passer sous le drapeau à damiers. Mais si vous résistez, vous serez coupé en deux…

Dovi a signalé que son rival à la Honda était le seul à pouvoir tenter ce type de manœuvre délicate en étant à peu près propre. Les autres resteraient derrière, résignés. Mais Márquez a son genre. Il a été celui qui a démocratisé le coude par terre dès la Moto2. Pour autant, le natif de Cervera a aussi ses doutes et ses peurs. Il se souvient : « ma plus mauvaise chute jusque-là a eu lieu au Mugello en 2013. Je suis tombé à 350 km/h. Et, à ces vitesses, vous ne pensez qu’à une chose lorsque c’est fini, c’est celle de pouvoir se relever. Personne n’aime tomber. Je chute souvent, mais c’est le seul accident à la suite duquel j’ai eu peur de remonter sur la moto après ».

Un aveu fort. Mais celui-là n’est pas mal non plus : « ma blessure de la fin de saison 2011 et de l’intersaison 2012 a été la plus grave » se souvient l’Espagnol dont la vue était constamment troublée après un choc en Malaisie. « C’était le moment le plus difficile de toute ma carrière jusqu’à maintenant. J’avais vu huit médecins et j’étais détruit mentalement. Je pensais que je ne pourrais plus jamais courir à nouveau ».

Mais on connait la suite. Il termine sur Tuttomotoriweb : « le premier rival est vous-même, il n’y a pas d’amis sur la piste. Vous devez être égoïste et n’avoir aucune limite ».

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