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Marc Marquez

Marc Marquez a bien l’intention de reprendre sa dynamique de victoires qui le pousse vers les titres et l’affirme comme celui qui est au sommet de la chaine alimentaire du MotoGP. Une domination qu’il aime agrémenter d’un certain panache puisqu’il n’a jamais exigé quoi que ce soit, ni refusé quiconque lorsqu’il s’est agi de parler de son équipier. Un sujet qui est d’actualité puisque les contrats se terminent à la fin de cette année. Mais les décisions sur le sujet seront prises bien avant. L’octuple Champion du Monde dit ce qu’il en pense…

Marc Marquez a fait l’intersaison et se présente sur la ligne de départ d’une campagne 2022 qui est promise comme pour être la plus longue de l’histoire des Grands Prix, avec 21 joutes. Une échéance qu’il aborde avec une objectivité qui en dit long aussi sur sa détermination : « je ne suis pas prêt à me battre pour la victoire ni même pour le podium, mais c’est un très long championnat. Il y a 21 courses avoue-t-il à ‘Mundo Deportivo‘. « C’est très long et on verra ».

Une situation qui le détermine aussi comme une proie plus facile pour ses adversaires, et même son équipier Pol Espargaró qui semble s’être rapidement fait à la nouvelle Honda. Car en plus de la forme physique à retrouver, il y aussi cet aspect technique qui redistribue les cartes : « le point culminant, c’est quand la moto devient une partie de votre corps, c’est là que la magie commence… vous êtes moins fatigué et tout fonctionne. Ce n’est peut-être pas le même Marc qu’avant, mais je pense qu’un Marc différent peut le faire… C’est une nouvelle moto, je pense que c’est le plus gros changement qui s’est produit chez Honda depuis mes débuts en 2013. Et c’est un effort supplémentaire pour moi, car quand il n’y a pas de résultat il y a des changements radicaux. Pour le moment je n’ai pas l’impression que ce soit ‘ma’ moto ».

Marc Marquez

Marc Marquez : « Honda doit choisir celui qui est le plus fort »

Malgré tout, il ne faudra pas compter sur un Marc Marquez jouant de son poids politique pour influer sur le cours des événements, une stratégie qu’il pourrait pourtant adopter pour se préserver. D’autres illustres champions l’ont fait avant lui dans l’histoire. Mais l’octuple Champion du Monde n’est pas de ce bois-là. Il en profite donc pour assurer qu’il sera totalement étranger aux décisions à venir de la part de Honda au sujet de l’attribution de la seconde machine officielle en vue de 2023 et au-delà : « Honda doit choisir celui qui est le plus fort. Je n’ai jamais fait de commentaire sur mon coéquipier, ni mis mon veto ou forcé ».

« En fait, lorsque Pedrosa a pris sa retraite, Lorenzo est venu, qui a priori devait être un coéquipier inconfortable, mais les choses n’ont pas fonctionné pour lui. Ensuite, ils ont cru que Pol aurait le niveau et je pense que cette année, il sera candidat au titre à cause de la façon dont il a fait la présaison. Nous verrons. Cela ne dépend pas de moi. Il me reste encore trois ans sur mon contrat et mon objectif est, quel que soit mon coéquipier, de le battre » termine Marc Marquez, pour le moins limpide sur le sujet. Pour ce poste d’équipier, Pol Espargaró est bien sûr candidat à sa propre succession tandis que Fabio Quartararo, Joan Mir, voire Jorge Martin au vu de ces dernières déclarations sont des pistes à considérer.

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