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Miguel Oliveira

Dennis Noyes, ex-pilote et journaliste américain vivant en Espagne, passe en revue toute l’actualité du MotoGP avec Judit Florensa, que ce soit sur Radio Ocotillo ou dans le cas présent sur YouTube.

Interrogé à l’issue du Grand Prix du Portugal sur les nombreuses victoires obtenues par les teams satellites cette année, le papa du pilote Kenny Noyes a son explication et nous dévoile pour l’occasion petite anecdote sur Guy Coulon, qui cadre bien avec le personnage qui a toutefois décidé de lever le pied et ne sera pas le responsable technique de Danilo Petrucci l’année prochaine.

Nous reviendrons sur le sujet et, au passage, nous vérifierons par nous-mêmes la véracité de cette anecdote, dans le cadre d’une interview plus étoffée…

Dennis Noyes : « En début d’année, avoir l’idée que Joan Mir allait être champion du monde et Franco Morbidelli vice-champion était plus qu’improbable, car les deux étaient loin l’année dernière. Si on regarde la Yamaha, sur tous les circuits sauf au Red Bull Ring, certaines Yamaha étaient bien, devant, mais jamais les mêmes. Quand j’ai vu Guy Coulon, le technicien français chef d’équipe de Miguel Oliveira, quand je l’ai vu monter sur le podium, et je pense aussi à Ramon Forcada avec Franco Morbidelli, je me dis que dans les équipes satellites le chef mécanicien a plus de pouvoir que dans une équipe officielle où il y a toujours des gens de l’usine. Coulon, par exemple, a emporté un carénage de la KTM dans sa maison et l’a modifié lui-même car ça ne lui plaisait pas comment il était fait ! Imaginez tous les ingénieurs de KTM qui arrivent sur le circuit et qui demandent « qui a fait ça ? » C’est Coulon ! De petites modifications. L’expérience des chefs d’équipe est très importante, et on l’a vu avant tout avec Oliveira et Guy Coulon, et avec Morbidelli et Forcada. »



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