Qualifié en 10e position sur la grille de départ du Sprint du Grand Prix du Portugal à Portimão, juste devant Fabio Quartararo, Johann Zarco en a franchi la ligne d’arrivée à la 8e place mais n’a pas eu du tout le même ressenti que son compatriote au sujet de la principale nouveauté de la saison MotoGP 2023.
De façon toujours aussi analytique, le pilote Pramac a décrypté sa course devant les journalistes au terme de ce samedi sous tension, mais une chose est sûre : le Sprint, il aime ça !
Johann Zarco : « Bien, satisfait, satisfait, bon départ. Bon premier virage, plutôt un manque de chance au virage 3 où je n’ai pas pu virer, j’étais sur l’extérieur. Du coup, je n’ai pas pu plonger et gagner des places dans le 4, et j’ai même un peu perdu. Changement de condition instantanée avec un gros gros vent et ça nous a bien poussé dans le virage 5 et 10. Du coup, on avait tous tendance à s’écarter. C’était de la belle bagarre mais la moto je la contrôle assez bien, du coup je suis content pour ça. Je contrôle assez bien la moto pour ça et je savais qu’avec le pneu soft j’ai moins d’aisance qu’avec le médium, enfin en tout cas par rapport aux autres. Et ça s’est un peu senti en course : Sur la fin de course, j’avais du mal à diriger la moto. Le pneu s’est écroulé, et également le pneu avant soft, c’est le pneu sur lequel pour l’instant j’ai plus de sensations, et en condition de course, même pour 12 tours, il devenait un peu limite. Du coup, je savais que mon package, mon choix, c’était peut-être pas optimum pour vraiment penser au podium mais j’avais besoin de ça pour l’instant pour la confiance. Mais content en tout cas d’être bien au combat : C’est le genre d’informations dont j’ai besoin avec Massimo, pour qu’on puisse justement monter en puissance. »
Le format du Sprint t’a aidé
?
« J’ai bien aimé ! Plus par
rapport au déroulement du weekend : ça fait un samedi plus
agréable. Il y a une pression de course, mais l’an dernier y avait
une pression de qualif. Pour moi, cette qualif elle passe direct le
matin, d’ailleurs à ce sujet, j’ai manqué de vitesse ce matin, et
10e c’est clair que c’est pas un avantage pour prendre les courses.
Une belle expérience ! Une belle première expérience. Je pense que
ça va énormément servir pour les courses du dimanche.
»
As-tu été surpris par l’agressivité des pilotes
?
« Surpris, non, parce qu’ils
étaient déjà très agressifs sur les courses de l’an dernier. Le
seul qui est vraiment impressionnant, c’est Bezzecchi : Il a perdu
l’avant au virage 14 d’un poil. Il avait une belle vitesse et il
rattrapait vite le temps perdu. Et j’étais aussi dans la bonne
agressivité et j’étais bien dans le coup, du coup c’est signe que
le contrôle que je veux avoir de ma moto, je suis dans le bon sens,
je l’ai. Et il manque un peu de vitesse pour être sur le
podium. »
Y a-t-il une stratégie, même petite, à mettre en place,
ou c’est vraiment à fond du début à la fin
?
« C’est très similaire aux
autres courses. C’est vraiment à fond, mais les autres courses, il
y avait aussi cet aspect au taquet dès le début, parce que tu peux
attendre au début, mais ensuite le temps que tu remontes, à un
moment, ta remontée elle stagne. Un peu ce que j’ai fait l’an
dernier sur des belles remontées, et du coup si tu ne veux pas
perdre de temps, il faut bien attaquer dès le début. C’est pour ça
qu’il faut se sentir bien sur la moto. L’avantage de la Sprint
race, c’est que tu attaques et au moment où tu peux peut être te
dire “Ah, ça commence à glisser, ça va être dur”, tu peux y aller,
car il ne reste que 4 tours. »
Résultats du Sprint du Grand Prix du Portugal MotoGP sur l’Autodrome International de l’Algarve à Portimão :
Crédit classement : MotoGP.com