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Marc Marquez

Marc Marquez est de retour, pour le meilleur et pour le pire et à peine a-t-il recouvré l’essentiel de sa forme qu’il se retrouve au soir du tout premier Grand Prix de la saison au Portugal avec un bras dans le plâtre. Officiellement, ça nous fait, au passage, trois pilotes blessés au sortir de cette bataille de Portimao, dont deux déjà forfaits pour la prochaine étape en Argentine, pour laquelle Marc Marquez est pour le moment inapte… Mais ce dernier a emporté dans sa fougue proverbiale deux de ses collègues qui s’en sortent miraculeusement bien. Un scénario qui n’est pas nouveau avec l’officiel Honda pour qui, littéralement, ça passe ou ça casse. Mais cette fois, dans le paddock on s’en lasse. Même les patrons s’en mêlent.       

Si Marc Marquez s’était fait des fans le samedi en Algarve, il n’avait plus beaucoup d’amis ce dimanche au Portugal. Un revirement qui s’explique par ce véritable attentat contre le héros local Miguel Oliveira, pour lequel cela aurait pu très mal tourner au vu de la violence du choc subi depuis l’arrière qui a provoqué deux « Madre de dios ! » chez Maverick Viñales lorsqu’il a revu la scène à l’écran après l’arrivée…

L’officiel Honda a été sanctionné et il s’est aussi puni tout seul avec une main possiblement fracturée. Il s’est excusé aussi, mais cela n’a pas suffi à éviter la tempête du paddock qui lui est tombé dessus. Sa première victime Jorge Martin a déclaré : « c’est toujours pareil, après le gros coup au départ qu’il m’a donné, je me suis cassé l’orteil et j’ai aussi un truc à la cheville. Le guidon aussi s’est tordu et de toute façon je tournais en 1’38, j’étais prêt pour le podium. J’espère qu’ils feront quelque chose, c’est toujours lui. Je ne sais pas si j’aurais pu gagner mais j’aurais certainement pu me battre pour le podium ».

Sa seconde cible, Miguel Oliveira a ajouté : « j’ai un peu mal à la jambe droite mais rien de cassé, c’est positif vu le coup que j’ai pris. J’ai vu le replay, c’était étrange, sûrement Marc s’est lancé de trop loin, il était au-dessus de la limite. Il a évité Martin, mais j’étais là… Marc a dit qu’il a eu un problème technique ? Mais si vous avez un problème technique, freinez d’abord ».

Aleix Espargaró : « Marc Marquez ? Ce n’est pas la Direction de Course qui doit agir, c’est à nous de nous calmer. Combien de pilotes avons-nous à l’hôpital« 

Et en effet, l’excuse du souci technique a été avancé. Mais elle n’a convaincu personne… Aleix Espargaró est ainsi monté au créneau : « l’action de Marquez aujourd’hui… mais où vas-tu ? Freine d’abord ! « . Aleix a ajouté : « ce n’est pas la Direction de Course qui doit agir, c’est à nous de nous calmer. 40 courses à disputer, tout n’est pas fini aujourd’hui, combien de pilotes avons-nous à l’hôpital ? ».

Mais il n’y a pas que les pilotes qui ont réagi. Les patrons aussi ont dit leur mot. Massimo Rivola, d’Aprilia Racing, qui a maintenant dans ses rangs Olivera a dit : « je vois l’arbitre inexistant envers ceux qui ne respectent pas les règles. Je ne suis pas contre l’attitude des pilotes, ils vont essayer jusqu’au bout. Les pilotes doivent être arrêtés. On se rend compte des dégâts qu’il y a eu dans la première course. Si on ne s’en rend pas compte, quelqu’un va se faire vraiment mal. Si ces pilotes ne commencent pas à être sanctionnés, c’est un problème, ils sont un mauvais exemple pour jeunes pilotes ».

Claudio Domenicali patron de Ducati, et qui a donc Jorge Martin sous son aile, est également sur la même longueur d’onde que Rivola : « il est temps de mettre un terme à cette façon de rouler » a-t-il déclaré en référence à Marc Marquez, puis a ajouté : « si c’était un problème technique, ils doivent le prouver avec les données ». L’affaire n’est donc pas close…

MotoGP Portugal Portimao Course : classement

Crédit classement motogp.com

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