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Ce samedi 15 janvier 2022 a eu lieu la présentation officielle de l’équipe MotoGP Gresini Racing, au quartier général de Faenza, en Italie.

Après celle-ci, Enea Bastianini et le rookie Fabio Di Giannantonio ont répondu aux questions des journalistes, en anglais et en italien.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos d’un « Bestia » impatient de débuter les essais à Sepang, le 5 février.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Enea Bastianini sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais.


 

Fabio Di Giannantonio, #49 : « 2022, c’est là ! Je m’attends à une grande saison, ma première en MotoGP : ce sera cool ! Je vais devoir apprendre beaucoup de choses, je m’attends à progresser course après course et peut-être que, nous verrons, nous pourrons en tirer une certaine satisfaction. Bientôt, nous serons de retour sur la piste pour les essais, en Malaisie et ensuite en Indonésie. J’ai hâte de revoir cette belle bête. L’hiver est toujours trop long, je compte les jours, les heures ! Ensuite, la moto est magnifique, peut-être la plus belle que j’aie jamais conduite, la plus belle que j’aie jamais vue. Avec cette couleur principale, elle ressemble un peu à une moto des années 70, au style rétro, et nous serons certainement reconnaissables sur la piste. Très spécial, très original, beau ! Une émotion unique. »

Vous ne changez pas seulement de catégorie, mais aussi de numéro… 

« Oui, car j’ai toujours utilisé le 21 mais cette année je ne peux pas car Morbidelli l’a, donc j’ai dû faire un grand changement. J’ai choisi le 49 après une petite recherche : je pense que le 49 n’a jamais été utilisé en MotoGP, donc j’essaierai de marquer l’histoire, non seulement en utilisant ce numéro mais en essayant de le mettre tout en haut. Ce sera donc un changement énorme pour moi, pour moi avec le passage en MotoGP : un très grand challenge ! »

En tant que rookie, vous devez être très impatient d’être à votre première course : comment le vivez-vous ?

« Honnêtement, je suis très impatient de beaucoup de choses ! Je suis très impatient de piloter à nouveau cette bête, mon bébé (rires) et aussi d’être sur la grille au Qatar. Je suis très impatient de commencer à travailler avec ces garçons incroyables car nous nous sommes rencontrés pour la première fois à Jerez et c’était super cool. En ce moment, je suis un peu nerveux car c’est un rêve devenu réalité, et travailler avec cette équipe qui a cru en moi dès le début, avec cette moto et ses nouvelles couleurs, et toute l’histoire qu’il y a derrière, c’est fantastique pour moi ! J’ai très hâte d’être à la course. »

Vous avez déjà été coéquipier d’Enea en Moto3, mais maintenant vous l’êtes dans une équipe italienne avec une moto italienne : c’est très particulier ?

« Oui, c’est particulier ! C’est très particulier car, comme je l’ai dit, Fausto a cru en moi depuis le début et nous avons tout fait ensemble : première pole ensemble, premier podium ensemble, première victoire ensemble, et nous sommes maintenant ici, ensemble, au final ensemble, et nous faisons la meilleure chose au monde. Spécial, vraiment spécial ! »

Quelle est votre préparation cet hiver et quelles sont vos attentes pour cette saison ?

« À coup sûr, la préparation pour le MotoGP est un peu différente de celle pour le Moto2, car les courses sont un peu plus longues donc je dois progresser à 100 % également sur le plan physique. Mais je pense que je serai prêt : pas de problème.
Ce sera un nouveau challenge donc les attentes sont simplement d’apprendre jour après jour, course après course, tour par tour, pour recueillir les données et mieux comprendre : donc simplement progresser. »

Vous avez connu un problème avec vos motos d’entraînement cet hiver…

« Concernant cela, tout est plus ou moins OK, donc je suis simplement concentré sur le MotoGP pour bien débuter la saison. »

Après le test à Jerez, quel est le prochain domaine dans lequel vous devez progresser ?

« Lors du test, j’ai compris que nous devions un peu améliorer l’inclinaison en milieu de virage. Je dois avoir davantage confiance dans le pneu car avec cette moto c’est incroyable à quel point vous pouvez pencher. Globalement, je dois aussi tout améliorer car nous avons seulement fait 100 tours ou quelque chose comme ça en deux jours, donc nous attendons maintenant de partir en Malaisie pour sept jours de test. Je comprendrai donc mieux où sont mes points faibles et aussi mes meilleurs points pour travailler dessus. »

Vous avez déjà été coéquipiers avec Fabio Di Giannantonio, mais pensez-vous que cette fois vous vous aiderez davantage que par le passé ?

« Je pense que globalement, en MotoGP, il y a beaucoup de travail à faire, déjà par soit-même, mais nous avons une très bonne relation et je suis certain que si j’ai quelques questions à poser à Enea, et la même chose pour lui, il n’y aura aucun problème pour s’aider l’un l’autre. L’équipe est une grande famille tous ensemble, et également chez Ducati la façon de travailler est de partager toutes les données, donc je pense que ce ne sera pas un problème de partager les datas et les commentaires. »

En quoi avez-vous changé votre préparation pour être prêt pour le MotoGP ?

« Bien sûr, quand vous avez une nouvelle moto, vous devez également comprendre quand vous pouvez vous relâcher sur la moto, et cela prend du temps, parfois des années. Mais globalement, le physique est toujours important et a plus ou moins la même importance de la Moto3 à la MotoGP. Bien sûr, vous devez beaucoup travailler sur le cardio mais aussi sur la force, car la moto nécessite de la puissance, beaucoup de puissance. Vous devez pousser sur la moto et globalement vous devez être le meilleur athlète que vous pouvez être, sans être trop gros à cause du poids. Globalement, je pense que vous devez simplement être la meilleure version de vous-même. »

Quel conseil de Fausto Gresini conserverez-vous à l’esprit ?

« Fausto m’a toujours dit de m’amuser et de prendre du plaisir avec le monde du MotoGP, car quand vous prenez du plaisir, tout vient plus facilement. Fausto a également laissé cette empreinte sur les personnes qui travaillent ici, dans l’équipe et dans la famille également. Nous continuons donc à attaquer avec l’empreinte de Fausto. C’était un très bon conseil que j’ai compris jour après jour en grandissant, car quand j’attaquais aussi quand j’étais un jeune adolescent, mais tout est mieux en prenant du plaisir. »

 

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