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Jack Miller vire en tête.

Les Ducati en général et Jack Miller en particulier ont été là où on les attendait dans cette entame du Grand Prix au Qatar à Losail. C’est-à-dire en tête. Cependant, l’Australien ne crie pas encore victoire car il craint les Yamaha et notamment celle de Morbidelli. Victime d’une chute le matin, l’officiel de la marque de Borgo Panigale s’est vengé lors de la soirée et compte sur le vent de face à venir pour distancer les motos moins puissantes que sa GP21 et se donner ainsi un peu d’air jusqu’à dimanche …

Jack Miller marche sur les traces de son illustre compatriote Casey Stoner qui a concrétisé avec la moto rouge italienne à Losail de 2007 à 2009. Cependant, il y a encore du chemin à parcourir d’ici la première marche du podium de ce Grand Prix du Qatar. Tout peut arriver, comme l’a averti cette chute lors de la FP1 : « cette chute n’a pas été mauvaise. Je vais bien » dit l’Australien. « J’avais le pneu medium et il y avait aussi le vent. Les gars m’ont dit que Zarco était aussi tombé. J’ai aussi chuté dans mon premier tour ».

Miller a utilisé deux carénages différents, et utilisé une variante plus ancienne non peinte après la chute de la FP1. « C’était juste parce que nous n’avions pas assez de carénages. Nous voulions donc être prudents. Je préfère le nouveau. Il est difficile de dire quelle est la différence. Je l’aime plus, il a l’air plus cool et je vais l’utiliser en course ».

« Les temps sont incroyablement proches. Je n’étais qu’à sept millièmes du record. Et Zarco était juste derrière moi, quatrième. J’ai un peu peur des qualifications, on verra où cela nous mènera. Beaucoup de gars sont rapides » dit-il. Et Miller en a repéré un en particulier : « Franky Morbidelli est incroyablement rapide et n’a pas changé les pneus. J’ai dû changer le pneu après la chute. De mon point de vue, Franky est le pilote à battre en ce moment. J’ai aussi vu Pecco, ça a l’air très joli. C’est toujours amusant quand un pilote se sent si à l’aise avec la moto ».

Jack Miller parle du vent qui préoccupe les organisateurs

Commentant le vent à Doha, Miller dit : « ce que j’ai vu d’après les prévisions, c’est que le vent viendra demain et de face. Aujourd’hui, nous avons eu du vent de derrière et de côté. Ce n’était pas très agréable. C’est mieux avec le vent de face. Nous avons beaucoup de puissance et nous pouvons alors traverser le vent un peu plus facilement ». Certes mais le vent ramène aussi du sable et s’il est trop fort, il peut remettre en cause la course. Ainsi, des questions se posent déjà sur dimanche avec une option pour courir lundi … On rappellera que la FP2 a été interrompue pendant environ six minutes à cause de quelques morceaux de bois qui ont été soufflés sur la piste depuis une tour.

Dans son bilan, Jack Miller ne dit pas un mot sur un pneu arrière qui était la bête noire des motos rouges en 2020 : « je n’ai jamais eu de problème avec, à moins que le niveau d’adhérence soit vraiment mauvais. Il faut attendre d’arriver sur d’autres pistes avec moins d’adhérence. Je pourrais alors dire que nous avons résolu problème ».

Miller révèle également : « pendant la mise en place, nous avons d’abord essayé quelque chose pour l’après-midi. Mais ensuite nous sommes retournés au plan du test. Le niveau d’adhérence était un peu bas dans l’après-midi, nous avons donc initialement rendu la moto un peu plus haute ». Au classement, Miller est suivi par son équipier Bagnaia alors que Zarco est quatrième sur une GP21 décidément à l’aide à Losail.

MotoGP Qatar 1 J1 : chronos

Crédit classement : MotoGP.com

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