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Brad Binder

Ce n’est que dans les derniers instants de l’ultime séance du vendredi à Losail que Brad Binder s’est mis dans le bon axe de ce Grand Prix du Qatar avec sa KTM. Bon quatrième, et donc déjà en Q2, le Sud-Africain aurait de quoi être rassuré sur la suite des événements, mais en fait, pas vraiment. Il avoue ainsi avoir galéré avant d’en arriver là, tout en reconnaissant ne pas vraiment savoir comment il a pu réussir ainsi son coup. Il est convaincu qu’il n’est certainement pas le seul dans ce cas, ce qui nous promet une suite de meeting passionnante …

Cependant, ce qui est pris n’est plus à prendre et Brad Binder peut, au vu du résultat final se féliciter d’une première journée solide au Qatar. Reste qu’il a fallu y aller à tâtons, sur une piste offrant des conditions changeantes en termes d’adhérence d’une séance à l’autre. « La piste était dans un état bien pire que prévu lors de la première séance d’essais », souligne d’ailleurs « Brad Attack ». « Elle était très sale, surtout à cause de la pluie de la nuit dernière. Ce n’était donc vraiment pas facile de se mettre à niveau ».

« Le tracé s’améliorait à chaque sortie, ce qui rendait difficile la recherche de la limite », ajoute encore le pilote de 28 ans. « Je suis content d’être arrivé en Q2, après tout, c’est le plus important un vendredi. Dans l’ensemble, je ne peux pas me plaindre ».

Lors de la première séance d’essais libres au Qatar, les temps au tour de tous les pilotes étaient à 3,5 secondes des meilleurs temps. La piste n’était en effet pas en bon état. « Chaque fois que nous abordons ce type de parcours, nous repartons de zéro car les différences par rapport à l’année dernière sont immenses » analyse l’équipier de Jack Miller, onzième. « Avec les conditions de l’après-midi, c’est une perte de temps. Tout ce que vous faites dans ces conditions ne produit aucune donnée ou idée utile, car vous êtes en retard de trois ou quatre secondes ».

Brad Binder sur la KTM RC16

Brad Binder : « nous roulions avec des pneus différents à chaque run, c’était difficile à comprendre »

« Le soir, nous avons pu voir pour la première fois sur quoi nous devions travailler. Comme nous avions trois trains de pneus disponibles, ce n’était pas facile pour nous car nous roulions avec des pneus différents à chaque run », mentionne Brad Binder. « C’est difficile à comprendre, nous avons beaucoup essayé et je ne sais pas exactement où nous en sommes. Mais je pense que c’est aussi vrai pour beaucoup d’autres ».

On aura aussi noté que Brad Binder n’était pas équipé du nouvel aileron arrière pas plus que du nouvel échappement, au contraire de son équipier australien. Mais il en explique les raisons : « nous travaillons sur différents domaines de la moto. Jack Miller se concentre davantage sur l’aérodynamique et je travaille plus intensément sur les problèmes électroniques. Selon le tracé, l’un ou l’autre échappement peut aussi présenter des avantages. Nous avons beaucoup de travail à faire ici pour régler correctement l’électronique de la moto. C’était notre objectif principal. Et c’est pourquoi nous sommes revenus à une configuration dont nous savons qu’elle fonctionne bien. Cela nous permet de mieux nous concentrer sur les choses importantes » conclut-il.

MotoGP, Qatar J1 : chronos

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Crédit classement motogp.com

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