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Raul Fernandez

Raul Fernandez est un des espoirs du paddock qui est suivi de près par les constructeurs et les managers, ce qui lui donne une bonne cote. Après le Grand Prix du Qatar, qui lançait la saison 2022, on va pouvoir vérifier sa solidité car le protégé de KTM mis chez Tech3 n’a jamais décollé du fond du classement, que ce soit lors des qualifications ou en course. Avant-dernier sur la grille, il a terminé dernier la compétition près de Doha. Pas de quoi pavoiser donc. L’Espagnol analyse ce départ de carrière en MotoGP pour le moins discret…

Raul Fernandez a fini 18e et dernier du Grand Prix du Qatar d’où il s’était élancé avant-dernier, à 42 secondes du vainqueur Enea Bastianini après 22 tours. Un gouffre qui colle mal avec l’image d’un grand espoir de la discipline, mais le MotoGP d’aujourd’hui ne pardonne rien si l’on n’est pas fin prêt. Or, à Losail, il n’est pas un rookie qui n’a pas souffert en découvrant un tracé de Losail qui s’offrait autrefois à des jours de tests d’intersaison. Cette année, il a fallu y aller sans préliminaires. Et cela s’est ressenti parmi les débutants : « dans la course, tous les rookies se sont battus dans le même groupe. C’est un signe que cette piste est très difficile pour les débutants si vous n’avez pas fait d’essai ici auparavant » a d’ailleurs signalé l’Espagnol en faisant le bilan de son week-end.

« Je pense que notre travail du week-end était bon, même si mon sentiment général n’était pas le meilleur » ajoute le pilote de 21 ans. « Pour l’avenir, je dois acquérir plus d’expérience sur la moto, mais maintenant je suis beaucoup plus calme pour les prochaines courses ». Il mentionne aussi : « pendant la course, j’ai eu un contact avec Rémy Gardner, ce qui m’a un peu fait reculer. Mais j’ai pu rattraper le groupe rapidement ».

Raúl Fernández devant son coéquipier Remy Gardner dans la course au Qatar

Raul Fernandez ne se décourage pas : il veut être sur podium

« Nous analyserons les données lorsque nous serons plus calmes » précise encore le vice-champion du monde Moto2 de la saison passée. « Mon plus grand apprentissage a été de gérer les pneus pour une durée de course. J’ai acquis beaucoup d’expérience et c’est important pour moi ». Il termine en reconnaissant que c’est à lui de faire les progrès nécessaires, puisque Brad Binder, seconde du Grand Prix, a montré que la KTM RC16 était une moto compétitive : « le fait que Brad Binder monte sur le podium est vraiment important pour moi car cela signifie que la moto peut être performante et que nous avons une référence à suivre pour nous en rapprocher le plus rapidement possible ».

Raul Fernandez ne cache pas son ambition : « Brad a réussi un podium, il l’a fait, je veux être là le plus tôt possible ». Pour Mandalika, dans le cadre d’un Grand Prix d’Indonésie attendu pour le 20 mars, ce sera peut-être un peu tôt, mais à tout le moins, les retrouvailles avec Lombok seront l’occasion d’exorciser les mauvais sentiments nés d’une lourde chute qui lui avait occasionné une commotion cérébrale et des troubles de la vision, le contraignant à jeter l’éponge le jour d’après.

Raúl Fernández rêve déjà de son premier podium en MotoGP

MotoGP Qatar J3 : classement

Qatar

Crédit classement motogp.com

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