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Luca Marini

Tout semble en place pour annoncer le transfert de Luca Marini de la VR46 Ducati au team officiel Repsol Honda, et pourtant, il semble que quelque-chose coince. Un sentiment que Luca Marini ne dément pas en s’exprimant sur un dossier qu’il estime trainer en longueur, regrettant même que l’on ait fait moins cas des départs de Bagnaia et de Morbidelli du team VR46. Irait-on vers une crise familiale ?

Luca Marini ne peut plus échapper à cette interrogation au sujet d’un potentiel avenir de deux ans chez Repsol Honda à compter de 2024 dès qu’il croise quelqu’un dans le paddock. A Losail, ce jeudi, il en a eu sa dose et telle était sa réponse : « la situation est la même que dimanche dernier après la course. Je ne peux donc rien dire car je n’ai rien de plus à dire que ce que j’ai déjà dit », a déclaré l’Italien de 26 ans lors de sa conférence de presse.

Et il ajoute, montrant ainsi une certaine nervosité : « ce n’est pas non plus une situation facile pour moi. C’est difficile et ce serait bien si nous avions plus de temps, mais Valence est déjà la semaine prochaine ».

Luca Marini

Luca Marini : « je veux être un pilote normal comme les autres, comme Pecco Bagnaia ou Franco Morbidelli »

Mais alors où est le problème ? On le décèle avec ce qui suit : « je veux être un pilote normal comme les autres, comme Pecco Bagnaia ou Franco Morbidelli. Je veux franchir une étape qui me permettra d’améliorer mes résultats. Je vise une bonne, incroyable et spéciale carrière en MotoGP », déclare Luca Marini. « Je pense que je suis très sensible sur la moto et que je peux facilement transmettre mes impressions aux ingénieurs », mentionne-t-il aussi, se mobilisant ainsi déjà au service des têtes pensantes du HRC.

Puis il conclut, revenant à cette réflexion de vouloir avoir les mêmes opportunités que ses camarades de promo en MotoGP : « je ne vois pas cela comme une situation étrange, car il y a des changements dans les équipes chaque année. Ce ne serait rien d’étrange ou de différent de ce que Pecco Bagnaia ou Franco Morbidelli ». Une remarque étonnante lorsque l’on sait que Luca Marini est le demi-frère du patron Valentino Rossi avec, donc, certainement un accès direct à ce dernier.